L’Affaire de nomination à la PSC



L’hypocrisie des syndicalistes et de certains journalistes

Quand une voix créole se lève- que se soit du banc des politiciens ou organisations politico socio- culturels – pour mettre au grand jour une injustice, voilà que des charognards sortent de tout bois en brandissant le spectre d’atteinte à la constitution. On est en train ici de faire référence à la prise de position du PMSD sur la non nomination d’un membre  de la communauté créole devant siéger au conseil d’administration de la Public Service Commission.

 

La (PSC) comme on l’appel, celle- là même qui est appelée à choisir les mauriciens et mauriciennes aptes à faire parti du secteur civil dont le fonctionnement dépend des sous tirés indistinctement de la poche de la nation arc en ciel mauricienne. Secteur civil à ne pas confondre au secteur productif du privé. C’est bien ce dernier qui fait rouler l’économie mauricienne par rapport au tant décrié secteur public extrêmement réputé pour son inefficacité, son inefficience où règne une ambiance « majacaro », «  Lakaze mama et encore pas « tous nou secter » disent certains. Ceci pour faire bien comprendre que le secteur public est un harem, une chasse gardée réservée qu’a une frange de la population mauricienne. Les peu de rescapés créole qu’on rencontre parfois ça et là arpentant les couloirs des ministères, sont des recrutements isolés dont la plupart sont sur le chemin de la retraite.

 

La prise de position du PMSD est dans la logique des choses. La spécificité de la nation mauricienne d’où est inspirée le très constitutionnel « best losers » est appliqué justement pour le maintient d’un certain équilibrage des ethnies au sein de notre système parlementaire .Cela a toujours été observé à Maurice. On voit d’un mauvais œil, comment des syndicalistes mauriciens, eux-mêmes collés à leur statut, à l’image de ces chefs d’états qui veulent régner éternellement sur leur trône, venir faire la leçon au PMSD qui a critiqué la non nomination d’un créole comme membre de la PSC.

 

Ces syndicalistes soutenus par certains journalistes se cachent derrière la constitution pour perpétuer une situation qui à toujours porter atteinte à la communauté créole. Il est un fait : la majorité des membres de la communauté créole postulés pour des postes vacants dans le secteur public ne sont retenus sur la liste d’aucun recrutes en son sein, ni même appelés pour l’exercice d’entretient. Cela dure depuis très longtemps. Que ces syndicalistes et journalistes ferment leur grande gueule. Ils savent parfaitement bien que la méritocratie n’est pas de mise quand il s’agit du recrutement créole dans le secteur public. Par rapport à cette situation, le gouvernement a du venir de l’avant avec l’introduction de la loi sur la légalité de chance (Equal Opportunity Act) qui n’a pas été  pas appliqué à ce jour. On est guerre étonnée du silence du leader de l’opposition et du MMM, Paul Bérenger sur la question, lors de sa conférence de presse du samedi 6 août dernier. Il est bien au courant d’une injustice qui a toujours perpétrée contre la communauté créole, mais a préféré laisser les syndicalistes et ses journalistes faire le travail à sa place.

 

Par contre on s’étonne du silence observé par le père Jocelyn Grégoire, lui qui jadis avait fait de cette réalité criarde son cheval de bataille. Est-ce à dire qu’il est allergique au PMSD ? Bien qu’on soupçonnait sa préférence politique, il a été prompt à se faire entendre en commentant avec acidité l’actuelle crise au sein du gouvernement. Est-ce pour justifier sa ligne de conduite lors des dernières élections générales ?

Posted by on Nov 11 2011. Filed under Actualités. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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