Ligue des champions : le PSG se qualifie pour les quarts de finale



A l’issue d’une soirée exténuante nerveusement, le Paris-Saint-Germain s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi 9 mars, en arrachant un succès (2-1) de prestige sur la pelouse des Londoniens de Chelsea. En vertu de leur victoire (2-1) lors du match aller, les joueurs de Laurent Blanc se hissent pour la quatrième saison de suite dans le top 8 européen.

Comme lors de l’exercice précédent en huitièmes de finale (2-2 après prolongation), le club de la capitale sort vainqueur de la bataille de Stamford Bridge, bien aidé cette fois par son attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic, impliqué sur les deux buts.

« Gagner ici, c’est un signe de progression », observait Blaise Matuidi après la rencontre. « On a vraiment envie d’aller le plus loin possible mais on ne va pas s’enflammer. »

Le quart de finale, contre un adversaire encore à déterminer, aura lieu les 5 et 12 avril. Il s’agira pour le PSG version qatarie d’atteindre pour la première fois le dernier carré de la compétition.

« Au prochain tour, on ne changera pas notre philosophie de jeu », basée sur la possession du ballon, a prévenu David Luiz, ajoutant : « On a gagné à l’expérience », ce qui en dit long sur la montée en puissance du Paris Saint-Germain sur l’échiquier européen.
Centre millimétré

Le Brésilien chevelu, ancien de la maison londonienne, était le plus copieusement sifflé par ses anciens supporteurs au coup d’envoi, coupable d’avoir crucifié les Blues la saison dernière en arrachant la prolongation en fin de match.

« On est chez nous », constataient avant le coup d’envoi les 1 500 supporteurs du PSG, effectivement habitués à visiter Stamford Bridge au mois de mars, et désormais connaisseurs du tube Liquidator de Harry J All Stars que reprennent en choeur les fans londoniens avant chaque match.

Dès la 3e minute, l’attaquant espagnol Diego Costa décoche la première frappe de la rencontre. Bien servi par la tornade brésilienne Willian, l’avant-centre de Chelsea oblige Kevin Trapp à s’employer. Monopolisant le ballon, les Parisiens ripostent rapidement par l’intermédiaire d’Angel Di Maria. Lancé par Lucas, le prodige argentin du PSG croise bien sa frappe. Battu, le gardien belge de Chelsea Thibaut Courtois voit son défenseur Branislav Ivanovic dégager de justesse sur sa ligne de but.

Sur son banc, Laurent Blanc commence à mâchouiller nerveusement sa traditionnelle touillette. Il explose de joie lorsque Zlatan Ibrahimovic, servi par Di Maria, déborde sur le côté droit et expédie un centre millimétré pour Adrien Rabiot (16e). Le milieu de terrain parisien est à la lutte avec l’Espagnol César Azpilicueta, qui envoie le ballon dans ses propres filets. Le public local grimace tandis que les supporteurs parisiens exultent dans la douce nuit londonienne.
« Come on ! »

Piqués au vif, les « Blues » multiplient les offensives fulgurantes et la lame de fond finit par emporter la digue parisienne. Après une perte de balle de Thiago Motta, Diego Costa est bien servi par Willian. L’ombrageux espagnol mystifie ensuite Thiago Silva et ajuste Kevin Trapp d’une belle frappe du gauche (27e). « Come on », hurlent, rageurs, les supporteurs de Chelsea.

Au bord de la rupture, les Parisiens se démultiplient pour contrer les nombreuses tentatives adverses. A la 42e minute, la frappe enroulée du lutin belge Eden Hazard, par ailleurs discret, est bien captée par Kevin Trapp. Puis le missile propulsé par Diego Costa est une nouvelle fois détournée par le portier allemand du PSG juste avant la mi-temps.

Les triples champions de France en titre regagnent la pelouse avec moins d’empressement que leurs adversaires. Engoncé dans sa parka, le coach de Chelsea Guus Hiddink se montre impassible au bord du terrain. A l’heure de jeu, Diego Costa, principale menace londonienne jusqu’alors, sort du terrain sur blessure, remplacé par le jeune Burkinabé Bertrand Traoré, 20 ans. A deux reprises, Willian puis Eden Hazard ont l’occasion de faire sauter le verrou parisien, mais Kevin Trapp réalise un double arrêt réflexe (64e) et fait admirer la solidité de sa main gauche.
Ibrahimovic tue la rencontre

Le PSG profite de l’exploit de son gardien pour tuer la rencontre. Lancé en profondeur sur la gauche par Thiago Motta, jusqu’ici très timoré, Angel Di Maria centre parfaitement au second poteau pour Zlatan Ibrahimovic. Le titan de 34 ans n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets du pied droit (67e). Alors qu’il n’a jamais remporté la Ligue des champions, seule ligne blanche sur son CV éloquent, le natif de Malmö part communier avec ses supporteurs euphoriques.

La Marseillaise résonne alors dans les travées de Stamford Bridge. Contraints de marquer à trois reprises pour se qualifier, les joueurs de Chelsea savent la partie pliée. Au fil des minutes, le public londonien déserte l’enceinte. Laurent Blanc lance alors dans l’arène Javier Pastore, Edinson Cavani et Gregory Van der Wiel pour apporter du sang frais.

« Merci Paris », s’égosillent les tifosi parisiens, en lançant des « olé » narquois. Côté londonien, on se réconforte en quittant tristement son siège. Au coup de sifflet final, Zlatan Ibrahimovic envoie son maillot dans les gradins où sont parqués ses supporteurs.

Au bord du terrain, Laurent Blanc peut savourer son succès. Le Cévenol a eu le sentiment d’avoir gagné la bataille du milieu de terrain, qu’il considère comme essentielle pour gagner ces matches couperets. « Dans la maîtrise, mon équipe a été très performante ce soir du début jusqu’à la fin. Même quand on a pris le but, on ne s’est pas affolé », a-t-il assuré en conférence de presse, ajoutant avoir posé un problème tactique à Chelsea par le rôle très libre donné à Angel Di Maria.

« Ils n’ont jamais su où il était, et nous on savait dans quelle zone on pouvait le cherchait », a-t-il dit au sujet de l’Argentin, impliqué sur les deux buts et qui a donné le tournis, par ses dribbles rapides, aux milieux de terrains adverses.

Le plus ovationné des Parisiens n’était néanmoins pas sur le terrain ce mardi soir. Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, a reçu une nouvelle preuve d’amour des supporteurs parisiens et se félicitait après la rencontre d’avoir insisté auprès de ses joueurs, dans l’après-midi, sur un principe simple : « La défaite n’existe pas ! »

À vérifier dans un mois, face à un adversaire sans doute plus talentueux que ce Chelsea craintif et en pleine transition.

Le Benfica Lisbonne finit le travail contre le Zenith Saint-Pétersbourg

Après le Real Madrid, le VfL Wolfsbourg et le Paris Saint-Germain, le Benfica Lisbonne est le quatrième club à s’être qualifié pour les quarts de finale de Ligue des Champions, mercredi 9 mars. Vainqueur à Lisbonne il y a trois semaines (1-0), le Benfica s’est à nouveau imposé au match retour en Russie contre le Zenit Saint-Pétersbourg (2-1).

Après l’ouverture du score par Hulk d’une tête à bout portant sur un centre de Zhirkov (69e), les Russes pensaient pouvoir décrocher la prolongation mais Gaitan a scellé la qualification du club portugais en égalisant (85e) puis en servant Talisca juste avant le coup de sifflet final (96e).

Posted by on Mar 10 2016. Filed under Sports. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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