Diffamation…Le couple Collet réclame Rs 150 millions de dommages à Le Mauricien Ltée



  • Aucune vérification auprès des personnes mises en cause ou ni auprès d’aucune autorités…
  • La vie de cette famille de la classe travailleuse anéanti à jamais par ce grand traumatisme et préjudice…
  • Quand la liberté de la presse détruit des vies entières !

Le couple Collet engage des poursuites civiles pour diffamation de caractère, traumatisme moral et psychologique contre Le Mauricien, un quotidien réputé de l’île, pour manquement absolu d’éthique et de tous standards professionnels de journalisme.  

Clifford Collet et son épouse Marie Dorice Lee Fum-Collet sont des membres respectables et respectés au sein de la société ; ayant travaillé plus de vingt ans en concession automobile et quinze années de professorat respectivement. Des citoyens qui gagnent dignement leurs vies et qui payent leurs impôts.

Or, le 10 décembre à la suite fausses allégations, ils ont subi une arrestation arbitraire manu militari pour possession d’un paquet allégué, ce à quoi ils ont refusé et nié en être les propriétaires.  Ils sont retenus de 4 heures du matin jusqu’ à 16 heures. On leur a fait comprendre qu’ils devaient attendre la confirmation du contenu du paquet par la Forensic science Laboratory.

Vers 5 heures de l’après-midi dans la même journée, après avoir signé des documents stipulant qu’on leur relâchait sans aucune condition, le couple a été autorisé à partir et cela sans avoir été traduit en cour ou qu’une quelconque charge n’ait été retenue contre eux.

Toutefois, dans son numéro du samedi 12 décembre, ce quotidien a publié un article monté de toutes pièces avec des informations fausses selon lesquelles le couple a trouvé ce paquet de drogue dans la rue ; a été traduit en cour pour trafic de drogue et qu’ils sont toujours en détention policière. Les noms complets du couple, les professions et l’adresse même y figurent noir sur blanc.

Le journal n’a vérifié aucune de ces informations auprès des concernées ou des instances judiciaires avant d’écrire et de publier son article. L’article insinué que de parfaits citoyens n’ayant jamais eu le moindre démêlé avec la justice et faisant partie de la classe travailleuse sont de dangereux trafiquants de drogue, alors qu’aucune de ses informations n’est véritable.

Le couple est traumatisé par cette publication extrêmement diffamatoire et préjudiciable. Eux, leurs enfants, leur famille sont désormais incapables de se montrer en public car une presse non-responsable s’est chargée de les stigmatiser à tort et les crucifier publiquement et détruire leur vie privée et professionnelle.

Pour cette « faute lourde » incluant l’arrestation et la détention arbitraire, les dommages réputationnels et professionnels par l’attaque publique et diffamatoire de cet article fallacieux, le couple demande des dommages de Rs 150 000 000.

A réfléchir quant aux devoirs et responsabilités de la presse dans notre société de l’information où un article a malheureusement le pouvoir de vie ou de mort.

Posted by on Jan 10 2021. Filed under Actualités, Economie, En Direct, Featured, Opinion. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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