Fake News sur un présumé État d’urgence : Me Akil Bissessur arrêté



Après de fortes présomptions, Me Akil Bissessur a été placé en état d’arrestation suite à l’enquête sur des «fake news » circulant depuis le vendredi 12 mars dernier sur les réseaux sociaux. Un enregistrement audio confirmant la rumeur est en circulation depuis hier. L’avocat s’est rendu, samedi matin, aux Casernes centrales en compagnie de ses hommes de loi dont, Me Ashley Hurrangee et Sanjeev Teeluckdharry

Il était activement recherché depuis le vendredi 12 mars 2021, et selon nos informations, l’avocat activiste, Akil Bissessur est en état d’arrestation. Cette affaire fait suite à une bande sonore contenant de fausses nouvelles au sujet de l’entrée en vigueur d’un présumé État d’urgence en vue de la situation sanitaire à Maurice, en circulation sur les réseaux sociaux.

Si dans un premier temps, soit en fin d’après-midi vendredi, Ivan Bibi, a été arrêté et entendu par les enquêteurs, il a toutefois été relâché après son interrogatoire et a comparu en cours samedi. Ivan Bibi a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 6 000. L’activiste est accusé d’avoir propagé la bande sonore sur les réseaux sociaux.

« Me Akil Bissessur li en état d’arrestation… » précision de l’inspecteur Shiva Coothen sur les ondes de Wazaa FM samedi matin. En effet, il avance que l’avocat en question, qui était recherché activement, a été arrêté par les limiers de la CCID.

L’inspecteur Shiva Coothen ajoute : « Ena enn dimoune propage du Fake News lors la toile et cela fin fer du tort au pays et ça fine fer la population fine paniqué. ». Selon notre source, les limiers de la Cybercrime Unit ont objecté à la remise en liberté conditionnelle d’Akil Bissessur. Mais ses avocats ont présenté une motion qui a été débattue pendant plusieurs heures. Finalement l’avocat-facebooker a obtenu la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 40 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 100 000.

D’autant plus, que cette infraction tombe sous la section 46 de l’ICTA information and Technology Act. Toute personne reconnue coupable est passible à une amende ne dépassant pas la somme de Rs 1 million et de dix ans d’emprisonnement.

Posted by on Mar 14 2021. Filed under En Direct, Faits Divers, Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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