Les grandes pointures du secteur privé affichent une excellente santé…



Malgré l’attitude et les dires des prophètes de malheur qui
essaient de mettre des bâtons dans les roues du
gouvernement, force est de constater qu’ils échouent
lamentablement. Idem pour les démagogues qui ne font
pas le poids face au travail assidu de Pravind Jugnauth et
de son équipe. En effet, l’ile Maurice est un pays
démocratique avec une stabilité politique et les moyens
pour ‘ease doing business.’ Pour autant de raisons, les
grandes pointures du secteur privé affichent une
excellente santé financière et l’optimisme est à son comble
pour 2022.

L’impact de la COVID a été catastrophique pour des
nombreuses entreprises à travers le monde. On ne compte
plus le nombre d’entreprises qui ont mis la clé sous le
paillasson ou encore, des personnes qui ont perdu leurs
emplois. Heureusement qu’à Maurice, soutenu par le
gouvernement, plusieurs secteurs d’activités ont pu se battre
contre vents et marées et elles affichent une bonne mine. En
effet, regain de confiance au sein du groupe Ciel. A la fin de
2021, Hotels & Resorts a multiplié ses revenus par cinq. La
progression du chiffre d’affaires était de 44,5%.
Ce groupe a enregistré une forte croissance et une
amélioration de sa rentabilité à la fin du premier semestre de
l’exercice financier en cours au 31 décembre dernier. « Ce
rebond met en lumière la compétitivité de Ciel sur des marchés
internationaux en forte croissance et son positionnement
stratégique pertinent », a vanté la direction.

De plus, ce groupe a su démontrer sa capacité à rebondir, car il
affiche une progression de 5,8 points de la marge EBITDA à
17,1%.
Concernant son chiffre d’affaires, il s’élève à Rs 13,2 milliards,
affichant ainsi une augmentation de 44,5% par rapport à la
période précédente (Rs 9,1 milliards).
Autre fait, qui démonte la bonne mine de ce groupe, est que les
bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement
et dépréciation (EBITDA) ont augmenté de Rs 1,2 milliard pour
se situer à Rs 2,3 milliards. Les bénéfices nets de Ciel pour le
dernier semestre se chiffrent à Rs 918,6 millions à comparer à
des pertes de Rs 449,5 millions pour la même période en 2020.
« Tous les clusters ont contribué à cette hausse significative,
car la croissance de leurs revenus a été générée par une base
de coûts plus faible, grâce aux efforts déployés depuis
l’apparition de la pandémie », fait comprendre la direction.
Par ailleurs, dans le détail, d’une année sur l’autre, le rythme
de la reprise du pôle Textile s’est accéléré avec un chiffre
d’affaires de Rs 7,4 milliards. Avec cet accroissement du chiffre
d’affaires et une gestion efficace des coûts, l’EBITDA a
augmenté de 26 % pour atteindre Rs 660 millions. Le bénéfice
après impôts du pôle Textile a augmenté de 39% pour atteindre
Rs 345 millions.
Le pôle Finance affiche une croissance de 24% de ses revenus
par rapport à la période précédente, qui est largement
attribuable à la hausse des revenus bancaires de BNI. Le pôle
réalise une augmentation de 35% de l’EBITDA à Rs 812
millions (2020 : Rs 601 millions). Les performances
opérationnelles de Bank One se sont nettement améliorées,
avec un bénéfice après impôts de Rs 369 millions, en hausse
de 64% par rapport à la période précédente.
Parlons maintenant de la filière Healthcare. Elle continue
d’afficher une croissance soutenue, avec une augmentation de

4% des revenus à Rs 1,6 milliard. De plus, les opérations
ougandaises ont continué de réduire leurs pertes grâce à la
levée progressive des restrictions et l’augmentation
subséquente des taux d’occupation.
Le pôle Hotels & Resorts a quintuplé ses revenus,
principalement au deuxième trimestre, pour atteindre Rs 1,8
milliard, ce qui représente 46% des revenus semestriels pré-
pandémie, de 2019. Au deuxième trimestre, le taux
d’occupation a été en moyenne de 48%. L’excédent brut
d’exploitation est revenu d’une position déficitaire et a
augmenté de Rs 721 millions pour atteindre Rs 367 millions,
soit une marge EBITDA de 19,8%. Le bénéfice après impôts
pour le trimestre s’est considérablement amélioré par rapport à
2020.
S’agissant du pôle Agro, le chiffre d’affaires et l’EBITDA
normalisé du groupe Alteo ont augmenté de 16% et 17%
respectivement, en raison de l’amélioration des performances
des opérations sucrières au Kenya et d’un revenu sucrier par
tonne nettement amélioré à Maurice. Les résultats du cluster
immobilier d’Alteo se sont également améliorés avec la reprise
des activités et du golf.
Dans sa Financial Review pour le semestre, la direction avance
que les équipes de Ciel ont démontré leur capacité
d’adaptation et leur engagement dans la situation la plus
difficile de l’histoire du groupe.

Un vent d’optimisme souffle aussi sur l’Ascencia
Résilience dans les opérations de Ascencia. En effet, le groupe
CIEL n’est pas le seul à connaitre une bonne performance.
Ascencia connait une hausse dans ses revenus nets
opérationnels de 6.5% pour le semestre se terminant en
décembre 2021. C’est ce qui ressort du bilan financier non-

audité d’Ascencia pour les six premiers mois de l’année
financière 2022. Les revenus nets opérationnels est de Rs 529
millions.
En outre, les indicateurs clés de la performance de chacun des
sept centres commerciaux ont été au rendez-vous avec
notamment une hausse de 9.3% enregistrée dans les activités
commerciales des locataires. Par ailleurs, depuis le 1 er octobre
2021, Bo’Valon Mall est devenu une entité entièrement détenue
par Ascencia.
« Le premier semestre de notre année financière a été
satisfaisant pour la majorité de nos locataires. Le
renouvellement des contrats de location, les revenus
additionnels de Bo’Valon Mall depuis le 1 er octobre 2021,
l’extension de Bagatelle Mall et l’ouverture de Décathlon ont,
entre autres, contribué à ces résultats. Quant aux projets
annoncés, ils progressent de manière satisfaisante et devraient
également influer positivement sur la performance de
l’entreprise » déclare Frédéric Tyack, Chief Executive Officer
d’Ascencia.

Le groupe IBL se démarque dans la grisaille
Le groupe IBL aussi a su rebondir et se remettre de la crise
sanitaire et financière qui frappe le monde depuis deux ans.
Le groupe améliore considérablement ses profits pour le
semestre se terminant au 31 décembre 2021 à Rs 1,5 milliard,
contre Rs 498,2 millions pour la période correspondante en

  1. Son chiffre d’affaires semestriel passe à Rs 21,9
    milliards, une performance qui se compare favorablement aux
    niveaux d’avant-Covid, contre Rs 18,8 milliards en 2020, soit
    une hausse de 16%. Autre performance à noter, sur le seul
    trimestre clos le 31 décembre dernier, IBL réalise des
    bénéfices nets de Rs 1,2 milliard.

Par ailleurs, dans le secteur Agro et Énergie, un vent
d’optimisme souffle sur Alteo. Cette entreprise augmente ses
bénéfices, principalement grâce au secteur du sucrier en
Tanzanie, au Kenya et à Maurice. Alteo a récemment annoncé
une scission de ses opérations internationales en vue de créer
une nouvelle plateforme de croissance et des stratégies
géographiques plus ciblées.
La baisse du chiffre d’affaires et de la rentabilité du pôle
Building and Engineering est principalement attribuée aux
entreprises de construction, Manser Saxon et UBP. L’année
dernière, ces deux entreprises ont bénéficié d’un carnet de
commandes des projets retardés en raison du premier
confinement, ce qui avait dopé leurs résultats respectifs pour
décembre 2020.
En outre, depuis la réouverture des frontières, le Chantier
Naval de l’Océan Indien (CNOI) met les bouchées doubles. Le
projet d’expansion du CNOI est en bonne voie et devrait, une
fois achevé, constituer une installation opérationnelle de classe
mondiale dans l’Océan Indien.

Les supermarchés Winners ont le vent en poupe
Notons que la chaîne de supermarchés Winner’s connait un
énorme succès dans le secteur du commerce et de la
distribution. Winner’s a enregistré des résultats positifs avec un
chiffre d’affaires plus élevé et une maîtrise des coûts.
BrandActiv a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires
mais a été affecté par des coûts logistiques. Les sociétés
d’ingénierie commerciale, CMH, Blychem, Scomat et Servequip
ont enregistré des résultats positifs au cours du semestre clos
le 31 décembre, avec un chiffre d’affaires et une rentabilité plus
élevée.

Autre bonne nouvelle, depuis le retrait de Maurice de la liste
noire de l’Union Européenne, les services financiers affichent
une bonne mine.
Par exemple, les activités principales d’Eagle Insurance se sont
améliorées par rapport à l’année dernière. La baisse du taux de
sinistrés dans le segment automobile a permis d’obtenir de
meilleurs résultats dans l’ensemble. Une légère amélioration a
été enregistrée par DTOS, qui a bénéficié de taux de change
favorables et d’une baisse des frais généraux. Confido,
engagée dans le courtage en réassurance, a été consolidée en
tant qu’une filiale d’IBL au cours de l’exercice actuel. La
banque AfrAsia a enregistré un bénéfice après impôts notable.

Le secteur touristique n’est plus sur la touche
Lux Island Resorts a enregistré des meilleurs résultats cette
année, principalement grâce à la contribution de La Réunion et
des Maldives, qui ont enregistré des niveaux d’occupation
élevés par rapport à l’année dernière.
De plus, la vente de villas et d’appartements au Lux Grand-
Baie a contribué à améliorer les bénéfices.
Qu’en est-il du pôle Life and Technologies ? Il a progressé
dans ses plans de développement, avec quelques initiatives
stratégiques déjà lancées à HealthScape, Forbach. CIDP a
enregistré un chiffre d’affaires stable mais de meilleurs
bénéfices. Dans le domaine de la logistique, les activités
aériennes ont partiellement repris au cours du semestre mais
les activités sont restées modérées en raison des interdictions
de voyager en vigueur à la fin de l’année dernière.
Somatrans, l’entreprise d’expédition de fret, a connu un
trimestre encourageant et les volumes traités ont

considérablement augmenté par rapport à 2020. Dans
l’immobilier, Bloomage a obtenu des résultats conformes aux
attentes, grâce à des taux d’occupation élevés dans son
portefeuille de propriétés d’investissement.
Enfin dans le secteur Seafood, les fermetures d’usines ont
affecté la rentabilité du secteur. Marine Biotechnology Products
a été affectée par une baisse de la production et des retards de
livraison à l’exportation. Cependant, le niveau d’occupation de
Froid Des Mascareignes est resté élevé.
À court terme, IBL espère que l’assouplissement progressif des
restrictions de voyage, tant à Maurice que sur les marchés
d’approvisionnement, associé à des niveaux de vaccination
élevés, permettront une reprise graduelle de l’industrie du
tourisme. Celle-ci dépendra toutefois de l’augmentation du
nombre de vols à destination et en provenance de Maurice et à
des prix compétitifs. Pour le moyen et le long terme, IBL
continue à rechercher activement des opportunités
d’investissement stratégique afin d’étendre sa présence dans
les pays en croissance.
Preuve qu’en dépit d’un contexte marqué par des incertitudes
globales, le gouvernement mauricien et le secteur privé ne
lésinent pas sur les moyens pour permettre à notre ile de
continuer à se développer et connaitre une bonne croissance.

Posted by on Mar 3 2022. Filed under Actualités, Economie, Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Leave a Reply

Search Archive

Search by Date
Search by Category
Search with Google

Photo Gallery

Copyright © 2011-2016 Minority Voice. All rights reserved.