129e Notre santé, Notre trésor : Soigner et prévenir les allergies respiratoires
Les allergies respiratoires sont des réactions exagérées du système immunitaire aux substances inhalées, appelées allergènes, généralement inoffensives. Elles peuvent toucher les voies respiratoires, le nez, les yeux et la gorge. Dans cette 129e édition de Notre santé, Notre trésor, nous faisons le point sur ces allergies respiratoires dans
Les allergènes les plus courants sont le pollen, les moisissures, les acariens, les poils d’animaux et la poussière. Lorsqu’ils sont inhalés, le système immunitaire libère des substances chimiques provoquant des symptômes allergiques tels que les éternuements, la congestion nasale et les démangeaisons.
Les symptômes des allergies respiratoires varient en fonction de la sensibilité individuelle et de la gravité de la réaction allergique. Ils peuvent inclure des éternuements, un nez qui coule ou bouché, des démangeaisons au niveau du nez, des yeux ou de la gorge, des yeux rouges et larmoyants, une toux, une respiration sifflante, une oppression thoracique et parfois même des difficultés respiratoires sévères.
Les allergies respiratoires peuvent être saisonnières, se manifestant principalement à certains moments de l’année lorsque les niveaux de pollen sont élevés, ou perpétuelles, se produisant tout au long de l’année en raison de l’exposition à des allergènes intérieurs tels que les acariens et les moisissures.
Le diagnostic inclut un examen médical, des antécédents et des tests allergiques pour identifier les allergènes responsables.
Le traitement des allergies respiratoires comprend l’évitement des allergènes, des médicaments antihistaminiques, des corticostéroïdes et des thérapies spécifiques. Certaines personnes sont plus exposées aux allergies, comme celles avec des antécédents familiaux, les enfants, les citadins, les travailleurs exposés aux allergènes, les personnes vivant dans des zones polluées ou à forte concentration de pollens.
Les plus exposées
Les personnes les plus exposées aux allergies respiratoires sont généralement celles qui ont une prédisposition génétique à développer des réactions allergiques, ainsi que celles qui sont régulièrement exposées à des allergènes spécifiques. Voici quelques groupes de personnes qui sont plus susceptibles de souffrir d’allergies respiratoires :
- Les personnes ayant des antécédents familiaux d’allergies : les allergies respiratoires ont souvent une composante génétique, donc si un membre de la famille est allergique, il est plus probable que d’autres membres de la famille développent également des allergies.
- Les enfants : Les enfants ont souvent un système immunitaire en développement et sont plus sensibles aux allergènes. De plus, les enfants passent beaucoup de temps à jouer à l’extérieur, où ils peuvent être exposés à des allergènes tels que le pollen et les moisissures.
- Les personnes vivant dans des environnements urbains ou très pollués : La pollution de l’air peut aggraver les symptômes allergiques et rendre les personnes plus sensibles aux allergènes environnementaux.
- Les personnes travaillant dans des environnements exposés à des allergènes : Certaines professions, comme l’agriculture, l’élevage ou la menuiserie, peuvent exposer les travailleurs à des allergènes tels que le pollen, la poussière ou les moisissures, augmentant ainsi leur risque de développer des allergies respiratoires.
- Les personnes vivant dans des zones à forte concentration de pollens ou de moisissures : Les personnes vivant dans des régions où les niveaux de pollens ou de moisissures sont élevés sont plus susceptibles de développer des allergies respiratoires saisonnières.
- Les personnes ayant des antécédents d’autres conditions allergiques ou d’asthme : Les personnes ayant des antécédents d’allergies alimentaires, de dermatite atopique ou d’asthme ont un risque accru de développer des allergies respiratoires.
Comment y faire face
La gestion des allergies respiratoires implique souvent une approche multifacette, visant à soulager les symptômes et à réduire la sensibilité aux allergènes.
D’abord, éviter les allergènes spécifiques qui déclenchent vos symptômes peut être l’une des mesures les plus efficaces pour réduire les réactions allergiques. Cela peut impliquer de rester à l’intérieur pendant les périodes de forte concentration de pollen, de maintenir un environnement domestique propre et exempt de moisissures et d’acariens, et d’éviter les animaux domestiques si vous êtes allergique à leurs poils.
Ensuite, utiliser des médicaments. Les antihistaminiques, les décongestionnants, les corticostéroïdes nasaux et les inhalateurs bronchodilatateurs peuvent aider à soulager les symptômes allergiques tels que les éternuements, la congestion nasale, les démangeaisons et la toux. Ces médicaments peuvent être utilisés de manière saisonnière ou continue, en fonction de la gravité des symptômes.
Sachez que les immunothérapies, telles que les injections d’allergènes (immunothérapie spécifique à l’allergène) ou les traitements par voie sublinguale (comprimés ou gouttes sous la langue), peuvent être recommandées pour les personnes souffrant d’allergies graves et persistantes. Ces traitements visent à désensibiliser progressivement le système immunitaire aux allergènes spécifiques, réduisant ainsi la réactivité allergique.
Il est essentiel de maintenir un environnement propre et d’éliminer les sources potentielles d’allergènes, comme la poussière, les moisissures et les poils d’animaux, pour aider à réduire les symptômes allergiques. Cela peut inclure le nettoyage régulier de la maison, l’utilisation de housses anti-acariens sur les matelas et les oreillers, et la limitation de la présence d’animaux domestiques dans la maison.
Il est important, d’avoir un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, la gestion du stress et un sommeil adéquat, peut contribuer à renforcer le système immunitaire et à réduire la sensibilité aux allergènes.
Les allergies chez les enfants
Les allergies respiratoires chez les bébés et les enfants peuvent être délicates à diagnostiquer en raison de symptômes similaires à d’autres affections respiratoires courantes. Cependant, il existe des signes et des symptômes spécifiques à surveiller, ainsi que des mesures à prendre pour aider à soulager les symptômes et à prévenir les réactions allergiques.
D’abord, les bébés et les jeunes enfants peuvent présenter divers symptômes d’allergies respiratoires, notamment des éternuements fréquents, un nez qui coule ou est bouché, des démangeaisons au niveau du nez, des yeux ou de la gorge, des yeux rouges et larmoyants, une toux persistante, une respiration sifflante ou des difficultés respiratoires. Ces symptômes peuvent être plus prononcés dans certaines situations, telles que l’exposition à des allergènes spécifiques ou pendant certaines saisons.
Si vous soupçonnez que votre bébé ou votre enfant souffre d’allergies respiratoires, il est important de consulter un pédiatre ou un allergologue pour obtenir un diagnostic précis. Le médecin peut poser des questions sur les antécédents médicaux et familiaux, effectuer un examen physique et recommander des tests allergiques, tels que des tests cutanés ou sanguins, pour identifier les allergènes responsables des symptômes.
Une fois les allergènes identifiés, il est essentiel de prendre des mesures pour limiter l’exposition de votre bébé ou de votre enfant à ces substances. Cela peut inclure des ajustements dans l’environnement domestique, tels que l’utilisation de housses anti-acariens sur le matelas et les oreillers, le nettoyage régulier de la maison pour réduire la poussière et les moisissures, et l’élimination des animaux domestiques si nécessaire.
Les médicaments tels que les antihistaminiques, les décongestionnants et les corticostéroïdes nasaux peuvent être utilisés pour soulager les symptômes allergiques chez les bébés et les enfants. Cependant, il est important de suivre les instructions du médecin et de choisir des médicaments adaptés à l’âge et au poids de l’enfant.
Il est essentiel de surveiller attentivement les symptômes de votre bébé ou de votre enfant et de signaler tout changement ou aggravation à votre médecin. Un suivi régulier est nécessaire pour ajuster le plan de traitement en fonction de l’évolution des symptômes et des besoins individuels de l’enfant.