Des logiciels piratés retrouvés chez un revendeur informatique



L’Anti Piracy Unit de la Police mauricienne a effectué lundi dernier une descente chez Dolphin Informatics Ltd, un revendeur informatique situé à Curepipe. La police a saisi 25 CD/DVD réinscriptibles et deux ordinateurs suspectés de contenir des logiciels Microsoft illicites. Microsoft a ensuite été sollicitée par la police pour faire un constat des produits saisis et a confirmé que les ordinateurs et les CD/DVD contenaient des logiciels Microsoft piratés. Deux vendeurs ont été interpellés par la police pour interrogatoire dans le cadre de cette enquête.
Les logiciels découverts pendant cette descente incluent des copies illicites de Windows 7, Windows 7 Ultimate, Windows XP, Microsoft Office 2003, Office Professional Plus, Microsoft Office 2007 et Microsoft Office 2010. Les analyses ont aussi révélé que les ordinateurs et les CD/DVD contenaient des logiciels Windows Activator, utilisés pour activer illégalement des copies piratées du système d’exploitation de Microsoft.
Microsoft attire l’attention des Mauriciens et des revendeurs d’équipements informatiques à propos du commerce illicite de logiciels Microsoft. En utilisant des logiciels piratés, ils s’exposent ainsi à de nombreux risques, qui sur le long terme peuvent se révéler extrêmement couteux pour les individus et souvent désastreux pour les entreprises.
Marius Haman, Microsoft Digital Crimes Unit’s Lead pour la région d’Afrique subsaharienne et les îles de l’océan indien, a révélé que chaque année des consommateurs et entreprises sont affectés par des logiciels contrefaits qu’ils ont acquis involontairement. « Les revendeurs honnêtes, qui vendent uniquement des logiciels originaux, sont désavantagés injustement et au final c’est toute l’économie qui est affectée. Les consommateurs et les partenaires légitimes viennent régulièrement vers Microsoft avec des plaintes relatives aux logiciels contrefaits. Et ils veulent que l’industrie et le gouvernement se positionnent et prennent des actions. Notre engagement est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider nos clients et protéger nos partenaires légitimes,» a déclaré M. Haman.
La contrefaçon de logiciels a un impact négatif sur tout l’écosystème informatique. Les partenaires légitimes et les revendeurs sont en compétition avec des pirates de logiciels et des entreprises peu scrupuleuses qui vendent des logiciels contrefaits rendant très difficile une compétition sur un pied d’égalité. Ils perdent aussi des ventes et des opportunités d’offrir leurs services à ces clients.
Même si certains utilisateurs d’ordinateurs peuvent rechercher des logiciels piratés activement avec l’espoir d’économiser de l’argent, le risque d’infection par des logiciels malveillants inattendus est d’un sur trois pour les consommateurs et de trois sur dix pour les entreprises, selon une étude commanditée par Microsoft Corp et effectuée par IDC.
L’utilisation de logiciels piratés ou contrefaits peut aussi exposer les utilisateurs aux logiciels espions, malicieux et aux virus qui peuvent mener au vol d’identité, à la perte de données et à une défaillance du système. Plus de 360,000 consommateurs se sont connectés au site de Microsoft How to Tell, qui offre des détails à propos des logiciels contrefaits qui ont infecté leur ordinateur avec des virus et logiciels malicieux, ou qui ne fonctionnent plus normalement.
« Il devient de plus en plus difficile de différencier les logiciels originaux des faux, sauf pour les consommateurs perspicaces qui savent comment vérifier. Microsoft conseille aux consommateurs d’apprendre comment détecter si un logiciel ou un équipement est original, et de visiter le site anti contrefaçon de Microsoft https://www.howtotell.com » a expliqué Paul Bunting, Country Manager de Microsoft îles de l’océan Indien et du Pacifique francophone.
Une étude publiée par la Business Software Alliance, porte-parole des principaux acteurs de l’industrie du logiciel dans le monde, montre qu’à Maurice, 57% des logiciels installés sur des PC durant l’année 2011 étaient piratés, comparé à 40% à La Réunion et 35% en Afrique du Sud.

Posted by on Mar 17 2014. Filed under Actualités, Faits Divers, Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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