Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, est mort



Le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, est mort dans l’assaut de Saint-Denis mercredi, a annoncé le parquet de Paris.

Il vient d’être formellement identifié grâce à ses empreintes digitales. Le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, est mort dans l’assaut de Saint-Denis, a annoncé ce jeudi le parquet de Paris. “Il s’agit du corps découvert dans l’immeuble, criblé d’impacts.” Mais les circonstances de sa mort ne sont pas encore établies avec précision, il s’agit notamment de savoir s’il s’est fait, ou non, exploser, précise le parquet.

C’est un “témoignage faisant état de sa présence sur le territoire français” qui avait permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à un “possible lieu de retranchement d’Abaaoud”, en plein centre de Saint-Denis, selon François Molins, procureur de Paris.

Comment est-il rentré de Syrie?
Sa présence ou non dans l’appartement de la rue Corbillon était la principale question en suspens depuis l’intervention antiterroriste qui a coûté la vie d’au moins deux terroristes mercredi à Saint-Denis. Car celui qui se faisait appeler Abou Omar al-Baljiki (“le Belge”) était censé se trouver en Syrie, à Raqqa, fief de l’organisation Etat islamique.

Le retour en Europe de cet homme, figure de premier plan parmi les djihadistes francophones partis en Syrie, pose des questions sur les failles dans le dispositif mis en place par les services antiterroristes européens. Ce n’est sans doute pas la première fois qu’Abaaoud est revenu clandestinement en Europe depuis la Syrie.

Condamné à une lourde peine en Belgique, connu des services, ce terroriste de 27 ans a été décrit par le procureur de Paris, François Molins, comme l'”inspirateur de très nombreux projets d’attentats ou attentats terroristes en Europe”. C’est un proche de Salah Abdeslam, terroriste toujours en fuite. Selon un proche de l’enquête, un téléphone qu’il utilisait a été repéré en Grèce en janvier, au moment des attentats déjoués de la cellule de Verviers en Belgique. Dans l’édition de février de Dabiq, le magazine de l’organisation Etat islamique, il a donné un entretien qui accréditait la thèse d’un tel voyage.

Les enquêteurs s’attachent désormais à identifier les restes d’une deuxième personne morte dans l’appartement de Saint-Denis. Les policiers qui sont intervenus pensent qu’il s’agit d’une femme qui a déclenché son gilet d’explosifs. Cela doit être confirmé par les analyses scientifiques. Il pourrait s’agir d’une membre de la famille d’Abdelhamid Abaaoud, sa cousine Hasna Ait Boulahcen.

Posted by on Nov 19 2015. Filed under Actualités, En Direct, Featured, Monde. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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