Budget 2018-2019 Pravind Jugnauth coupe l’herbe sous les pieds de l’Opposition
Le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Kumar Jugnauth a frappé un grand coup avec des mesures extraordinaires et historiques pour l’avant-dernier budget de ce gouvernement à 18 mois des prochaines élections générales.
Les mesures annoncées ont créé un véritable désarroi dans le camp de l’Opposition où l’on ne sait plus sur quel pied danser car devant la satisfaction totale des partenaires sociaux et de la population dans son ensemble, on ne sait plus quelle expression utiliser pour critiquer le gouvernement et le Premier ministre. Pravind Jugnauth a indéniablement coupé l’herbe sous les pieds de l’Opposition qui véritablement avance plus que jamais en ordre dispersée ne sachant plus quelle stratégie adopter dans la conjoncture actuelle.
Le deuxième budget de Pravind Jugnauth en tant que Chef du gouvernement a donc été un véritable coup de maître qui mérite d’être salué amplement car il adresse les principaux sujets du moment en apportant des solutions durables tout en faisant la part belle au social tout en consolidant le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Le ministre des Finances n’a également nullement oublié ceux se trouvant au bas de l’échelle et a réussi un véritable tour de force en augmentant toutes les prestations sociales tout en apportant une baisse dans les prix des produits pétroliers et du gaz ménager. L’alcool et la cigarette qui étaient considérés comme des vaches à lait pour les ministres des Finances ces dernières années ont vu leur prix être maintenus, jetant ainsi le trouble chez les commerçants malhonnêtes qui avaient bloqué la vente de ces produits ces derniers jours.
D’autre part, Pravind Jugnauth a jeté les bases de l’île Maurice moderne pour les cinquante prochaines années avec une série de propositions visant à développer de nouveaux secteurs économiques tels que l’intelligence artificielle, la Block-Chain Technology ainsi que le Fintech. Les secteurs traditionnels n’ont pas été oubliés avec toute une panoplie de mesures incitatives visant à booster la croissance du tourisme, de l’agriculture, de l’industrie océanique de même que le secteur financier.
Le budget de Pravind Jugnauth est donc salutaire à plus d’un titre car il vient remettre les pendules à l’heure à un moment où certaines personnes essayent de se refaire une virginité sur la scène politique en tablant sur l’impopularité passagère du gouvernement. Dans ce contexte, nous avons vu un Rama Sithanen se démener comme un beau diable avec des articles à dormir debout dans les colonnes de certains journaux de même que sur les ondes des radios privées.
Rama Sithanen, le père de l’ultralibéralisme économique, tente donc de se faire passer pour un socialiste en critiquant le Premier ministre et ministre des Finances. Mais aujourd’hui les masques sont tombés et les Mauriciens qui ont bu le calice jusqu’à la lie sous le règne du Parti Travailliste de Navin Ramgoolam avec Rama Sithanen aux commandes des Finances savent à quoi s’en tenir.
Qui ne se rappelle pas des budgets successifs de Rama Sithanen entre 2005 et 2010? Il avait mené la barque du gouvernement de Navin Ramgoolam au bord du précipice et ce dernier n’aurait pas été réélu Premier ministre en 2010 s’il n’avait pas limogé Rama Sithanen pour nommer Pravind Jugnauth ministre des Finances et inclure le MSM au sein de son gouvernement.
L’abolition des subsides sur le riz et la farine, le non-paiement des frais d’examens de la School Certificate et de la Higher School Certificate, la National Residence Property Tax, l’âge de la retraite repoussé à 65 ans, le refus d’augmenter chaque année les déductions pour l’Income Tax, le refus d’augmenter les pensions et autres prestations sociales, les compensations salariales de misère accordées à ceux au bas de l’échelle sont tous des exemples des mesures anti-sociales proposées et mises en oeuvre par Rama Sithanen alors qu’il était ministre des Finances.
Toutefois ce même Rama Sithanen n’a jamais hésité pour faire la part belle aux capitalistes et aux gros conglomérats du secteur privé. Qui ne souvient pas du Stimulus Package de plusieurs milliards offert en cadeau aux entreprises sans aucune contrepartie ? Qui ne se souvient pas de la baisse du Corporate Tax de 35% à 15%? Qui ne souvient pas de toutes ces mesures incitatives accordées à l’industrie sucrière sous le Multi Annual Adaptation Strategy (MAAS)? Des milliards de roupies d’aides provenant de l’Union Européenne et d’autres partenaires économiques ont été accordées aux barons sucriers sans qu’ils aient le souci de rendre des comptes.
Heureusement qu’en 2014 l’Alliance Lepep a remporté les élections car Rama Sithanen s’était une fois de plus positionné au sein de l’alliance de la honte PTr/MMM pour redevenir le ministre des Finances. Si cela était arrivé les Mauriciens de la classe moyenne auraient été obliges de mendier. Pravind Jugnauth n’a donc aucune leçon à prendre de Rama Sithanen et encore moins de Xavier-Luc Duval et de Paul Bérenger, deux autres valets du secteur privé pour qui tout est possible pour le gros capital et impossible pour la population.
Xavier-Luc Duval a lui osé parler d’un budget avec ‘un peu de social et beaucoup de maquillage’. Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Faut-il rappeler le fiasco du leader de PMSD en tant que ministre de l’Intégration Sociale entre 2010 et 2011? Qu’a-t-il fait de concret ? Quelles sont ses réalisations dans le combat contre la pauvreté ? Ce que nous savons c’est qu’il était très mal à l’aise à la tête de ce ministère car il voyait cela comme une insulte à son égard le fait qu’on lui avait demandé de s’occuper des pauvres. Aujourd’hui, il ose parler du social.
Par ailleurs, quel Mauricien se souvient d’une seule mesure phare proposée par Xavier-Luc Duval lors de son passage à la tête du ministère des Finances entre 2012 et 2014. S’il avait bien fait, Navin Ramgoolam n’aurait pas été contraint d’aller chercher le MMM pour concrétiser une alliance en vue d’affronter l’électorat en 2014. Donc le leader du PMSD a été un ‘non-event’ que ce soit à l’intégration Sociale ou aux Finances. Ne parlons pas du Tourisme car son projet ne vise qu’à consolider le pouvoir des détenteurs de capitaux au détriment des travailleurs et les dégâts causés aux petits entrepreneurs du secteur à travers l’All-Inclusive Package que Xavier-Luc Duval a encouragé. Nous savons ce que doivent endurer les employés de ce secteur mais heureusement que l’actuel gouvernement est en train de mettre bon ordre dans tout ce fouillis.
Faut-il, par ailleurs parler de la performance de Paul Bérenger aux Finances ? Par l’introduction de la Sales Tax en 1982 en passant par l’abolition de la taxe de sortie sur le sucre pour finir avec les cadeaux offerts aux gros capitaux sous le régime de l’Integrated Resorts Scheme et la production de l’énergie à partir de la bagasse, le leader du MMM a toujours été fidèle à lui-même. Tout pour le gros capital et des miettes pour la classe moyenne et les pauvres.
Ce n’est pas un hasard si son souci principal ces derniers jours demeure le sort de l’industrie cannière. Les barons sucriers sont les principaux bailleurs de fonds du MMM et c’est pour cette raison que Paul Bérenger se bat pour que le gouvernement vienne de l’avant le plus vite possible avec des mesures pour renflouer la caisse de l’industrie sucrière. Il prône même une augmentation du tarif de l’électricité pour subventionner les barons sucriers.
Non et non ! Rama Sithanen, Xavier-Luc Duval et Paul Bérenger se sont disqualifiés aux yeux de la population en tant que ministres des Finances et aujourd’hui ils n’ont plus aucune crédibilité pour parler ou agir en tant que responsables politiques. Il est très difficile de berner la population mauricienne de nos jours et leurs tâches s’annoncent encore plus difficiles devant l’excellent travail qui a été abattu par Pravind Jugnauth et son équipe.
Le Chef du gouvernement et ministre des Finances a réussi l’exploit d’un équilibre parfait entre la justice sociale et la performance économique dans un contexte peu favorable à notre pays. Les mesures qu’il a annoncées et qui seront à n’en point douter mises en pratique ces deux prochaines années marqueront la modernisation de toutes les institutions de Maurice, la transition de l’économie vers un palier supérieur et l’élimination de la pauvreté et de la précarité.
Tous les Mauriciens, indistinctement, trouvent leur compte dans ce budget que ce soit les jeunes, les artistes, les sportifs, les chefs d’entreprises, les personnes âgées ou les handicapés. Il n’y a que les oiseaux de mauvais augure qui vont prier que le gouvernement ne réussisse pas mais souhaitons au contraire du courage et de la détermination au Premier ministre pour mener cette barque à bon port.
Terra del Fuego