Lewis Hamilton champion du monde au Mexique, la victoire pour Max Verstappen

FORMULE 1 – Quatrième à l’arrivée, Lewis Hamilton décroche son 5e titre de champion du monde au Grand Prix du Mexique et égale Juan Manuel Fangio. Jamais inquiété après son envol parfait, Max Verstappen s’est, de son côté, facilement imposé à Mexico.

Il aurait aimé y mettre la manière. Il aurait aimé s’imposer pour que la fête soit totale. Mais ses gommes ont trop souffert sur le tracé de l’Autodrome Hermanos Rodriguez pour lui permettre de rêver à un succès total. Quatrième au drapeau à damiers, il a lui-même qualifié sa course “d’horrible” à l’arrivée. Un terme exagéré certes. Mais qu’importe, au final. L’essentiel est là. Lewis Hamilton s’est assuré un nouveau titre de champion au Grand Prix du Mexique.

L’égal de Fangio, avant le record de Schumacher ?

Le cinquième après ceux obtenus en 2008, 2014, 2015 et 2017. Le Britannique égale ainsi Juan Manuel Fangio au palmarès de la Formule 1. Et à 33 ans, le pilote Mercedes semble ne pas être rassasié. Après la victoire de Kimi Räikkönen à Austin, il avait ainsi confié que voir Iceman encore au sommet à 39 ans lui donnait confiance pour la suite de sa carrière. Avec de nouveaux records à aller chercher. Le principal sera d’égaler, puis dépasser Michael Schumacher, septuple champion du monde.

Pourtant Sebastian Vettel a bien essayé de retarder (encore une fois) la célébration. En vain. Il devait absolument s’imposer pour espérer encore. En piste, le pilote Ferrari a pourtant fait le job. Parti depuis la 2e ligne aux côtés d’Hamilton, Vettel a su se montrer calme et prudent. Un comportement qu’on ne lui a pas toujours vu adopter cette saison. Réussissant à un peu mieux conserver ses gommes, il a fait preuve de l’agressivité nécessaire quand il le fallait, notamment lors de son dépassement sur Hamilton au 39e tour.

Mais sa 2e place à l’arrivée aura mis fin au (faux) suspense. Avec 64 points de retard et deux courses restant à disputer, l’Allemand ne peut plus revenir sur son rival anglais.

Destins contraires chez Red Bull

Leader solide dès les premiers hectomètres de la course, Max Verstappen aura finalement permis à Lewis Hamilton de décrocher les lauriers. Auteur d’un envol parfait depuis la 2e place sur la grille, le Néerlandais a ensuite déroulé sa course, prenant de l’avance sur ses concurrents à l’image des plus grands. Les mises en place des voitures de sécurité virtuelles ne l’ont pas inquiété.

Seul l’abandon de son coéquipier a fait monter le stress dans la monoplace du Néerlandais. Car si Verstappen a volé vers son 5e succès en Grand Prix, la malédiction a encore frappé Daniel Ricciardo. Mal parti à l’extinction des feux, l’Australien a su gérer un peu mieux ses gommes pour revenir en 2e position. Mais alors que le podium semblait promis au pilote Red Bull de 29 ans, de la fumée s’est échappée de l’arrière de sa monoplace à dix tours de l’arrivée. Pensant que le moteur d’Honey Badger avait lâché, Verstappen a alors demandé à plusieurs reprises à ses ingénieurs de réduire si nécessaire le régime de son bloc propulseur. Si l’écurie a répondu aux demandes répétées de son pilote, il semblerait que ce soit en réalité l’embrayage de Ricciardo qui soit à pointer du doigt.

Posted by Minority Voice on Oct 30 2018. Filed under Featured, Sports. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry