Publication du rapport de la Banque mondiale sur l’examen du secteur de la canne à sucre…
Le rapport de la Banque mondiale (BM) sur la revue du secteur de la canne à sucre a été
publié en présence du procurer général, ministre de l’agro-industrie et de la sécurité
alimentaire, M. Maneesh Gobin, lors d’un atelier tenu au Caudan Arts Centre, à Port
Louis. La Représentante nationale par
intérim du Groupe de la Banque mondiale, Mme Brinda Devi Dabysing, le Chief
Executive Offiger (CEO) de la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA), M. Satish
Purmessur, et d’autres personnalités étaient présents. L’atelier d’une demi-journée a
réuni les acteurs du secteur de la canne à sucre pour discuter du rapport qui fournit les
principles recommandations de politiques publiques et de programmes pour le
développement futur du secteur de la canne à sucre.
Dans son allocution, le ministre Gobin a souligné que le gouvernement avait décidé en
2019 de faire appel aux services de l’équipe de la Banque mondiale pour entreprendre
une étude sur notre secteur sucrier en vue de clarifier et d’aider à trouver des solutions
pour assurer la viabilité à long
terme de notre industrie de la canne. Ia rappelé qu’en janvier 2020, le ministère de
l’Agro – industrie et de la Sécurité alimentaire a signé un accord de services consultatifs
au nom du gouvernement avec la BM. L’objectif des services consultatifs, a souligné le
ministre, était de fournir des recommandations politiques a gouvernement mauricien
concernant le développement du secteur de la canne à sucre et comprenait trois
principaux livrables, à savoir l’évaluation de la compétitivité du secteur de la canne à
sucre ; exercice de vision avec les acteurs du secteur; et les actions politiques proposées
et le plan de mise en œuvre.
Le ministre Gobin a, en outre, indiqué que les recommandations formulées dans le
rapport seront mises en œuvre en tenant compte des options disponibles à la suite de
consultations avec les parties prenantes concernées. Ia souligné qu’un certain nombre
d’options politiques que la Banque mondiale avait proposes au gouvernement avaient
été prises en compte dans le budget 2021/22. Un petit comité travaille toujours et
examine les recommandations faites par la BM dans le cadre de ‘étude sur la viabilité du
secteur de la canne à sucre et en vue de formuler des mesures supplémentaires, qui
seront mises en œuvre dans le prochain budget 2022/23, a souligné le ministre.
Pour sa part, Mme Dabysing a indiqué qu’il y a eu un grand nombre de rapports, de
stratégies et de propositions pour le développement du secteur de la canne à sucre
au cours des dernières années, où de nombreux changements proposés n’ont pas eu
lieu et n’ont pas donné les résultats escomptés dans le passé. En tenant compte de cela,
elle a souligné qu’au lieu d’ajouter un rapport de plus à la liste des diagnostics du
secteur, l’équipe de la Banque mondiale a entrepris de développer une série d’outils et
d’évaluations qui permettraient au secteur de tire ses propres conclusions sur
ce qui doit être terminé. Avec ce rapport, a – telle souligné, la Banque mondiale a fourni
des options politiques et des recommanda tions au gouvernement dans l’espoir que
cette vision extérieure des défis et des opportunités puisse aider toutes les parties
prenantes à concevoir et mettre en œuvre les réformes nécessaires. En outre, elle a
souligné que ‘objectif de l’équipe de la Banque mondiale à travers les divers outils;
formations et ateliers a été de enforcer la capacité des institutions publiques mauri-
ciennes et des acteurs du secteur à évaluer les options pour améliorer la viabilité du sec-
teur de la canne à sucre et à élaborer des politiques publiques éclairées pour l’avenir
du secteur.
Mme Dabysing a appelé les parties prenantes à contacter l’équipe de la BM chaque
fois que le besoin s’en fait sentir, car ils sont ici pour soutenir et renforcer la capacité à
prendre des décisions éclairées ainsi qu’à soutenir le développement du secteur agri-
cole et énergétique du pays. La canne à sucre, a-t-elle souligné, peut être un agent
de changement transformateur sur le plan social, environnemental et économique, il
est don important d’examiner les options disponibles pour le développement de ce
secteur.
Quant au PDG de la MCIA, il a souligné que la MCIA a joué le rôle de facilitateur entre la
BM et les acteurs de la filière canne afin d’apporter un soutien total à la BM dans la
concrétisation de leur projet dans les délais Ia ajouté qu’un total de 15
visioconférences/ateliers ont été organisés où toutes les parties prenantes ont eu
l’occasion d’interagir directement ave les experts de l’équipe de la Banque mondiale et
de partager leurs points de vue sur la voie à suivre de leur point de vue pour assurer la
durabilité de ‘industrie.
En outre, M. Purmessur a indiqué que les quatre réformes politiques que la BM a
recommandées au gouvernement, ont été analyses, notamment l’augmentation du
prix de ‘électricité produite à partir de la bagasse; soutenir le mouvement vers une
culture de la canne à sucre de haute technologie; réduire .les coûts logistiques d’ex-
portation du sucre ; et augmenter la part des sucres de spécialité vendus. Il a également
décrit n certain nombre d’options politiques que la Banque mondiale avait proposes au
gouvernement et qui ont été prises en compte dans le budget 2021/22. Celles-ci
incluent la rémunération de la Bagasse au tax de Rs 3,50 par Kwh, soit RS 3,300/tone de
sucre sur la composante bagasse afin que tous les planteurs et producteurs bénéficient
d’une rémunération de Rs 3,300 par tonne de sucre sur la composante bagasse au lieu
de produit moyen de Rs 150 par tonne de sucre avant; et des fonds affectés par le
gouvernement à la construction d’une installation de stockage de sucre moderne et
ultramoderne dans la région de Jin Fei,. Riche Terre, afin de résoudre le problème du
stockage du sucre et de réduire les coùts encourus.












