Maurice est reputé comme l’un des principaux centres financiers de la région…
Notresecteur financier est pourvoyeur d’emplois directs et indirects non seulement à Maurice, mais aussi sur le continent Africain. Le centre financier international de notre pays, qui a connu une progression notable, se positionne aujourd’hui comme un des principaux centres financiers de la région. En constante évolution, soutenant près de 10 000 emplois, et contribuant à hauteur de 13% au Produit Intérieur Brut (PIB), ce secteur aidera à concrétiser les aspirations de Maurice, à devenir un pays à revenu élevé.
De 1990 à ce jour, c’est une évolution remarquable qu’a connu le secteur des services financiers à Maurice. Aujourd’hui, ce secteur emploi 10 000 personnes. C’est un secteur en plein essor avec la création d’emploi directe et indirecte. Il est devenu non seulement, un pilier important de l’économie mauricienne mais il soutient aussi le développement du continent africain.
En effet selon le rapport de la firme Capital Economics, 4,2 millions d’emplois sur le continent africain emplois sont directement ou indirectement liés au centre financier international de Maurice. Les investisseurs ont placé leur confiance dans la solidité du cadre juridique régémentaire, institutionnel et opérationnel du pays.
Le Managing Director d’Apes Fund Services Ltd, Maheshwar Doorgakant, a soutenu que : « C’est ça qu’on appelle l’effet multiplicateur. Donc à travers ce secteur, nous facilitons l’investissement dans l’Afrique et dans les autres pays».
Faisant état de la création et gestion des sociétés et compagnies et des investissements en Afrique, il a aussi souligné de l’autre côté on est train d’investir dans les différents types de projets et compagnies qui créént des emplois et la richesse au niveau local.
Soutenant que Maurice est un facilitateur, Maheshwar Doorgakant a aussi fait comprendre que notre pays veut se positonner comme le Luxembpourg de l’Europe ou le Singapour de l’Asie. Au fur et à mesure que l’Afrique continue à se développer, le secteur financier mauricien connaitra aussi des développements importants.
Il faut aussi souligner que Maurice abrite plusieurs institutions de financements et de développement de renommé mondiale, notamment le British International Investment, entre autres. A travers le centre financier international de Maurice, le continent africain a bénéficié de plus de 80 milliards de dollars d’investissement.
C’est une formule gagnant-gagnant car avec le développement du continent, Maurice connaitra davantage de progrès.
Maurice plateforme d’investissement pour l’Afrique et l’Asie
Sous ce même chapitre, des activités dans ce secteur ont certes été perturbées par la crise sanitaire mondiale, mais ont vite repris démontrant la résilience de la juridiction mauricienne. La récente publication de ‘Mauritius Finance’ mentionne une volonté accrue des investisseurs d’utiliser Maurice comme une plateforme pour leurs investissements en Afrique et en Asie. Une confiance renouvelée, qui a un impact positif sur le marché de l’emploi dans ce secteur. Pas moins de 1 500 personnes seront recrutées dans ce secteur cette année.
Il faut dire que Maurice est le premier pays à se conformer au 39 des 40 exigences du GAFI en tant record. Cet exploit témoigne la capacité du secteur des services financiers mauriciens à s’adapter aux changements et à solidité du cadre juridique réglementaire, institutionnel et opérationnel du pays.
La résilience de ce secteur est d’ailleurs saluée dans la récente publication du Mauritius Finance, intitulé ‘Outlook and Opportunities for Mauritius post-FATF & EU Exit’. Les investisseurs ont ainsi renouvelé leur confiance en Maurice comme plateforme d’investissements en Afrique et en Asie.
Le CEO du Mauritius Finance, S. Jhummun, a fait ressortir que le secteur qui a contribué 13% du PIB de Maurice ne fait plus partie de la liste du GAFI. « Nous sommes résilients. Avec les clients qui arrivent, nous avons un souci de ‘capacity building et un manque de main d’eouvre eu égard au secteur financier. Cette année nous anticipons 1200 à 1500 professionnels dans ce secteur », a-t-il dit.
Soulignons qu’une étude sur le manque de personnel a été réalisée le mois dernier par le ministère de tutelle et les opérateurs principaux dudit secteur.