Baisse du pouvoir d’achat: La STC se positionne sur le marché concurrentiel : un riz basmati 1121 comme premier produit…



En vue de proposer de nouveaux alternatifs à la classe moyenne et ceux au bas de l’échelle, la State Trading Corporation (STC) a lancé le mercredi 25 mai 2022, à l’occasion de son 40e anniversaire, une nouvelle marque sous laquelle, elle compte commercialiser plusieurs produits. En effet, avec la baisse du pouvoir d’achat qui résulte notamment des prix galopants de divers produits, l’organisme s’est fixé comme objectif de se positionner sur le marché concurrentiel. Une initiative qui fait partie d’un exercice de marketing et de distribution des produits de la STC face à la demande.

Lors de cette annonce qui a été faite, lors d’un point de presse dans ses locaux à Ébène, la STC a mis un premier produit sur le marché. Il s’agit d’un riz basmati de qualité premium 1121, originaire du Pakistan. Le produit est empaqueté, par  5 kilos se vend à Rs 332. Une présence ‘soft’ est d’ores et déjà d’actualité pour le riz basmati Smatch dans certains supermarchés depuis le 25 mai. Pour le moment, 150 tonnes de ce riz basmati de haute qualité ont été importées. La prochaine commande devrait arriver à Maurice prochainement.

Le directeur général de la STC, Rajiv Servansingh a aussi affirmé que les négociations sont en cours pour notamment importer d’autres produits qui portera également la marque SMATCH, un combiné de Smart et Match. Ainsi aux produits traditionnels que sont le pétrole, la farine, le ‘long rice’ et le gaz ménager s’ajouteront le riz basmati, l’huile comestible, les grains secs et le lait en poudre sous cette nouvelle marque.

Rajiv Servansingh a soutenu que les démarches d’importation et de commercialisation de ces produits ont atteint un stade très avancé. Il a été déclaré que dans les prochains six mois, les Mauriciens pourront bénéficier de ces produits, qui seront à un prix très compétitif. Alors qu’il concède que le marché du lait est déjà très compétitif à Maurice.

Le directeur général de la STC a souligné que plusieurs demandes pour importer de nouveaux produits dans un contexte où les prix augmentent, ont été faites. Le but est ainsi de chercher des produits compétitifs pour le marché commercial, notamment dans le contexte actuel, avec les difficultés et la hausse des prix. « Nous ne sommes pas des commerçants. Notre mission est de chercher des produits moins chers, à des prix plus compétitifs. Face aux nombreuses demandes pour importer de nouveaux produits. Nous cherchons le meilleur taux via un système d’appel d’offres avec l’objectif du rapport qualité-prix » a-t-il déclaré.

Rajiv Servansingh a expliqué que la STC dispose actuellement d’une équipe dédiée pour étudier les marchés. Néanmoins, il a ajouté qu’il envisage également la création d’une entité subsidiaire de la STC afin de s’imposer sur le marché local. « Nous allons nous lancer dans de nouvelles lignes sur un marché commercial et nous serons en concurrence avec les importateurs du privé » a-t-il lancé. Toutefois, il a précisé qu’il n’y aura pas de subside spécial pour la STC sur ce nouveau marché.  Et que seuls les produits déjà subventionnés par l’état pourront être concernés par les subsides au même titre que les autres importations privées.

Rajiv Servansingh a également été appelé à réagir sur la restriction sur l’exportation du blé indien qui inquiète plusieurs pays. A savoir que l’Inde qui fait face à une baisse de production et une crise alimentaire et a décidé d’appliquer cette mesure depuis la semaine dernière. Mais pour ce qui est de l’approvisionnement local, le CEO de la State Trading Corporation se veut rassurant. Il a affirmé que le stock de la STC peut tenir jusqu’à la fin de cette année.

« Nous n’avons pas de souci à nous faire au moins jusqu’à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. Nous avons un contrat à prix fixe avec les Moulins de la Concorde. Lorsque nous avons acheté du blé pour la période 2020/2021, nous avons payé 454 dollars par tonne. L’année suivante, nous avons payé 575 dollars par tonne. Pourtant, le coût de la farine mauricienne n’a pas changé. Je ne peux pas vous dire comment les choses vont évoluer dans le futur mais je peux vous assurer que nous aurons le stock jusqu’à la fin de l’année » a avancé Rajiv Servansingh.

Interrogé sur la hausse du prix des carburants, le patron de la STC a expliqué que la perte encourue par la compagnie était de Rs 7 sur chaque litre d’essence avant la dernière révision des prix des carburants, portant à Rs 74.10 le litre. Cette dernière hausse de quelque Rs 6 devrait, selon le directeur de la STC “considérablement” réduire les pertes de la compagnie sur les 550 millions litres d’essence brûlés annuellement.

 

 

 

 

Posted by on May 29 2022. Filed under Economie, Featured, Société. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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