Tortures policières…notre combat de toujours…Coupons les ailes à ces oiseaux de mauvais augure !

• Renvoi définitif de la force policière, peine d’emprisonnement et dédommagement pour l’Etat réclamés…
• Veillons à ce qu’aucun membre de leur famille ne puissent intégrer la force policière…
• Des menottes obligatoires lors de leurs déplacements pour qu’ils ne se comportent pas en héros…

La diffusion de plusieurs clips vidéo sur les réseaux sociaux, montrant des éléments maléfiques de la police en train de martyriser des suspects, est encore une fois venu briser l’omerta et réveiller le spectre de la torture que peuvent subir certaines personnes entre les mains de quelques policiers barbares.  Fort en maltraitance et traitements inhumains, tous ont été choqués de constater jusqu’où certains sadiques se cachant derrière leurs uniformes peuvent aller dans leurs délires de qui est le plus fort. Si depuis toujours des reflets de cette violence commis par les représentants de la loi envers des individus détenus flottaient passivement dans l’ère, les preuves en images, sont venues comme les coups de taser, électrocuter les consciences.   

Tout un système à revoir

Les scènes qui ne dépassent pas de trop loin les films d’horreur à l’instar de SAW, sont cependant plus révélatrices qu’elles n’ont l’air. Elles ne montrent pas seulement quelques policiers faire preuve de force par des moyens non conventionnelle pour extraire des aveux. Mais elles font état de criminel qui squattent dans un corps parapublic et qui profitent de leurs pouvoir et statuts pour faire la misère à autrui. Des bourreaux qui n’ont aucune conscience morale ou âme à qui l’occasion a été donnée de commettre des délits au nom de la loi. Poussant le bouchon aussi loin que le blasphème religieux dans un cas. On y voit des personnes qui sont démunis de valeurs morales et qui font fi des droits humains mais qui malheureusement bénéficient de certaines immunités.

Avec les preuves obtenues, il ne serait aujourd’hui pas fortuit d’accuser, de condamner ou de punir sévèrement, ces policiers qui ont complètement omis leurs serments de servir et de protéger et qui ont adopté des habitudes de voyous et de bandits. D’ailleurs les laisser pourrir dans les mêmes lieux que le pire criminel existant ne serait que justice rendu pour les damnations physiques et mentales qu’ils ont causés à leurs victimes. Cependant, il ne faut pas se limiter à ces cas. Mais il faut aussi regarder plus loin notamment ce système qui a permis que ces quelques membres de la force policière puissent se croire au-dessus de tout.

Il ne faut pas se mentir. Ces agissements, ne sont que les derniers révélés d’une longue série de violence policière qui souvent reste inchâtié et sans suite. Enorme sont chiffrés les personnes qui ont été marquées à vie après un passage entre les mains de quelques policiers véreux. On peut maintenant s’en rendre compte de par le nombre de personnes qui ont décidé de briser le silence et de s’en remettre à la justice. Il faut aussi souligner que Maurice n’est pas un cas isolé mais que les bavures policières sont riches en histoire et vécus dans le monde entier. Et cela ne vient pas de nulle part mais est une partie de l’histoire que l’on doit à tout prix dépasser.

Il faut dorénavant se rendre à l’évidence que l’homme peut être mauvais. Que derrière certains certificats ou compétence se terrent des vices et des perversions. Que même les personnes les plus motivées ou vertueuses peuvent facilement tombées dans la débandade lorsqu’elles sont en contact permanent ou sous les ordres de personnes frustrés, mal-aimées, vénéneuses ou simplement pervertie. Et que si on ajoute à cela, l’impression d’être au-dessus de la loi, le sentiment d’avoir toutes les cartes en main et le fait d’être automatiquement perçus comme le héros de l’histoire, cela donne forcément des résultats contraires.

« Scientifical bases evidence »,

Dans le monde où l’on vit actuellement, il est de nature essentiel que les gardiens de la paix, les représentants des forces de l’ordre soient dotés de maturité, de maitrise de soi, de contrôle et de clairvoyance surtout dans cette ère où les malandrins sont tout aussi futés et parfois féroces. Mais il faut également des remparts concrets contre leurs écarts et abus afin que cela s’estompe. Et pour cela, le rôle de certains juges ou magistrats peut être aussi à blâmer. On ne peut plus continuer avec cette tendance ou la parole des policiers est considérée comme du pain béni et à contrario celle des suspects qui est sans importance. Quelquefois, c’est avec regret que l’on voit que certains de ces victimes sont  jugées, sans même avoir droit à la parole.

Evidemment que les personnes auront une tendance à ne pas accepter leurs torts ou délits et certaines possèdent une élocution ou autre capacité à convaincre. Mais c’est là tout le travail des maitres des palais de justice, qui est de discerner le vrai du faux mais de toujours au moins considérer les dires des présumés coupables. Aussi il est nécessaire de pouvoir s’assurer la sécurité des suspects et de donner suite lorsqu’ils se disent avoir été forcer à accepter des délits et cela même s’ils ne sont pas pourvus de super avocats. En 2022, il devient également primordial que les jugements soient basés davantage sur les « scientifical bases evidence », les preuves, les témoins et non parce qu’un enquêteur en a décidé ainsi.

Renvoi définitif de la force policière

Sans remettre toute la faute sur le juridique, on constate également qu’il y a une absence de conséquence considérable qui a aussi nourrit leur folie de grandeur et créé un climat permettant à certains policiers de croire qu’ils ont carte blanche pour commettre des actes de torture. Ceux qui font fi de leurs serments et qui fraudent la loi, doivent être doublement puni pour le tort causé contre les personnes mais aussi contre l’organisme. Outre un renvoi définitif de la force policière, une peine d’emprisonnement, ils doivent également s’engager à payer un dédommagement à la force policière, qui a investi dans leurs formations. Mais aussi, il serait adéquat qu’aucun membre de sa famille ne puisse intégrer la force policière. Leurs peines doivent aussi se payer par la honte car leurs actes sont infamants pour la société.

A Le Xournal, ces lignes, nous ont été importantes car la violence policière est un sujet sur lequel nous avons toujours affiché notre position. Ce n’est ni la première fois, ni la dernière que nous en parlons et ce n’est également pas pour ‘join the bend wagon’. On avait avec virulence dénoncé les cas comme Cael Permes, David Gaiqui, les frères Saramandiff parmi tant autres. Même avant notre avènement, nous nous sommes élevés dans d’autres médias contre les affaires Kaya, Sabapathee, Toofany etc. Nous pensons qu’il n’y a aucune place pour la brutalité et toute autre forme de cruauté. Et surtout nous pensons que chaque être humain mérite d’être respecté en tant que tel. Il est de notre devoir de dénoncer les cas, de chercher à trouver les failles et de soumettre des propositions.

Ni gloire, ni publicité encore moins d’ultimatum

Il est aussi important que les victimes viennent de l’avant pour dénoncer s’il y a des cas d’abus et à Le Xournal nous promettons de donner une attention sérieuse aux doléances sans recherche de gloire ni de publicité. Nous ne ferons pas comme certains qui se prétendent défenseur mais qui utilisent la souffrance des gens  comme un outil politique. Nous n’attendrons pas trois ans pour rapporter l’affaire. Ni nous nous en servirons comme ultimatum. D’ailleurs, on se pose la question si l’occasion d’avoir justice aurait été rendu aux victimes si le gouvernement avait accédé à la demande de certains activistes qui cherchaient des rabais sur des produits alimentaire et sur l’essence.

La rédaction

Posted by Minority Voice on Jun 4 2022. Filed under Actualités, Economie, En Direct, Featured, Opinion. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry