Juninho a coupé les ponts avec Jean-Michel Aulas
Aulas & Jun’, ce n’est pas un vieux tube d’Indochine, mais un feuilleton lyonnais qui termine en eau de boudin.
Dans un entretien accordé au Progrès à l’occasion de son 35e anniversaire à la tête de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas a confié quelques anecdotes qui ont jalonné son parcours à la tête de l’OL. Parmi celles-ci, un regret : sa gestion post-hégémonie lyonnaise, au sortir du septième titre consécutif de champion de France. L’homme d’affaires regrette de « ne pas avoir assez investi à la sortie du septième titre » . Aulas détaille : « Je m’en veux sur l’année du dernier titre. J’ai loupé la transition, parce que j’avais peur qu’on aille dans le mur économiquement […]. On aurait dû mettre des moyens supplémentaires. »
Parmi les autres points forts de l’entretien, le septuagénaire évoque le départ de Juninho à la mi-saison, qui avait libéré les commandes de son poste de directeur sportif. « C’est comme un enfant qui vous quitte. J’ai tout fait, j’ai essayé de reprendre contact, pour Noël, pour le jour de l’An, pour son anniversaire. Mais il ne répond pas » , confesse Jean-Michel Aulas. Et ce dernier d’évoquer la plus grosse colère de son mandat, qui s’est déroulée dans la salle de vidéo du centre d’entraînement un jour de mars 2018. « Je me souviens avoir dit à Memphis que, pour toucher un ballon de la tête, il fallait sauter. Le dimanche, il marque de la tête au Vélodrome en se prenant un coude dans l’arcade » , se souvient le patron de l’OL.
Ça valait bien une célébration index dans les oreilles.