Communiqué de l’ICAC suite aux propos de Me Roshi Bhadain
En vertu de la section 81 du PoCA, l’ICAC tient à apporter les précisions suivantes :
- Contrairement aux dires de Me Roshi Bhadain, le judiciaire n’a pas tranché et aucune injonction empêchant l’ICAC de poursuivre son enquête n’a été émise par la Cour.
- A aucun moment l’ICAC a mentionné de « mandat d’arrêt », document délivré par la Cour, contre Me Bhadain. Le représentant du CP à ses officiers postés à l’ICAC était en possession d’un “arrest order” du Commissaire de Police, conformément à la circulaire du CP dans les enquêtes. Dans le cas présent, cet ordre a été émis après que le CP fut satisfait de “reasonable suspicion” contre Me Bhadain.
- La Commission estime que Me Bhadain s’embarque dans des « delaying tactics » afin d’éviter d’être confronté aux preuves contre lui dans l’enquête en question, qui est à un stade avancé.
- Me Bhadain s’embarque dans des spéculations afin de prêter des desseins politiques à la Commission. Or l’enquête le concernant et celle à laquelle il fait référence font partie d’environ 300 autres enquêtes courantes sur lesquelles les enquêteurs de l’ICAC travaillent en ce moment, conformément aux provisions des sections 46 et 47 du PoCA, de manière indépendante, impartiale, équitable et dans l’intérêt public.