Encrassement biologique : La GEF accorde 6,9 millions de dollars pour aider à résoudre le problème
La Global Environment Facility (GEF) investira 6,9 millions de dollars américains pour résoudre la question de l’encrassement biologique et l’invasion des espèces aquatiques indésirables.
Cette annonce a été faite par le ministre de la Pêche, des Ressources Marines, de l’Économie Bleue et du Transport Maritime, Sudheer Maudhoo, lors d’un atelier de travail sur le sujet qui s’est tenu au Caudan Arts Centre cette semaine. Le Directeur de l’expédition, le capitaine Asiva Coopen, et le représentant de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), le capitaine D. Babacar, ont également participé à cette activité.
Une initiative conjointe du ministère de la Pêche et du Projet Partenariat GloFouling, avec la collaboration de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), du Programme de Développement des Nations Unies et de la Global Environment Facility (GEF), l’atelier de travail avait pour objectif principal de familiariser les partenaires du secteur public et privé avec l’élaboration et l’analyse des plans de direction, ainsi qu’avec la conservation des données liées à l’encrassement biologique.
Sudheer Maudhoo a souligné la nécessité d’une approche proactive pour mettre en place les directives de l’OMI et a déclaré que le projet, qui durera six ans et demi, bénéficiera aux partenaires locaux ainsi qu’à six organisations environnementales internationales et à 60 partenaires stratégiques à travers des ateliers et des sessions de formation.
Il a souligné que les organismes marins non indigènes envahissent nos eaux par le biais des ballasts, du trafic maritime et des activités aquacoles. Si rien n’est fait, cette situation aura un impact négatif sur l’efficacité des navires, la consommation de produits pétroliers, l’écosystème marin et, par conséquent, sur le développement de l’industrie maritime du pays.
Le ministre de la Pêche a également parlé de l’importance de prévoir une formation technique pour ceux impliqués dans les opérations liées aux activités maritimes. L’encrassement biologique, ainsi que l’accumulation d’espèces indésirables, dangereuses et invasives, augmentent lors des passages des navires d’un port à l’autre. Sudheer Maudhoo estime qu’il est nécessaire de mettre en œuvre de bonnes pratiques pour améliorer la gestion de l’encrassement biologique, ainsi que la préservation et la protection des espèces endémiques de la flore et de la faune marines de notre pays.
Selon le ministre, la formation est essentielle pour que les partenaires acquièrent les compétences nécessaires pour travailler efficacement dans ce domaine, ce qui réduira les problèmes environnementaux.