Devant la Children’s Court : Un beau-père de deux enfants faisant face à des accusations d’attouchements sexuels obtient la liberté conditionnelle
Le beau-père faisait face à des accusations d’attouchements sexuels sur une fillette de 7 ans ainsi que de maltraitance envers elle et son frère de cinq ans. Mais le 26 août, il a obtenu la liberté conditionnelle.
Les conditions imposées par la magistrate Reshma Sewpaul-Ramdhur incluent le versement d’une caution de Rs 20 000 dans un délai de 30 jours, ainsi qu’une obligation de maintien d’un comportement approprié pendant deux ans. En cas de non-respect de ces conditions, il encourt une peine de six mois d’emprisonnement.
Trois accusations
Le prévenu est confronté à trois accusations : une pour « causing a child to be sexually abused » et deux pour « ill-treatment ». Les faits reprochés se sont produits en 2020 et en novembre 2021, au sein de son domicile à Coromandel, où les deux enfants résidaient alors avec leur mère.
Lors du procès, la fillette a témoigné des attouchements dont elle a été victime. Elle a également relaté qu’en novembre 2021, à la suite d’une dispute entre sa mère et l’accusé, celui-ci leur aurait tiré les cheveux et les aurait poussés du haut de l’escalier depuis sa chambre au premier étage. Leur mère, alertée par les cris des enfants, est intervenue pour les secourir. La fillette a déclaré avoir subi des blessures à la tête et au dos, tandis que son frère a corroboré ses dires en affirmant avoir été blessé aux coudes.
Lavage de cerveau
Pour sa défense, l’accusé a plaidé non coupable, avançant que les enfants avaient subi un « lavage de cerveau ». Cependant, le 8 août 2024, la Children’s Court a rendu un verdict de culpabilité contre lui. Les juges ont trouvé les témoignages des enfants suffisamment convaincants, malgré leur jeune âge.
Avant l’annonce de la décision, l’accusé a tenté de souligner sa situation personnelle. La magistrate, Reshma Sewpaul-Ramdhur, a mentionné avoir pris en compte les circonstances entourant les infractions. Elle a noté qu’il n’avait jamais eu de problèmes judiciaires auparavant, ce qui l’a amenée à lui accorder la liberté conditionnelle.