« 2016 sera l’année de la relance économique ! »



Sir Anerood Jugnauth vante ses réalisations après une année au pouvoir…

Le Premier ministre a adressé son message de nouvel an à la population le premier javier. Sir Anerood Jugnauth demande à la population mauricienne de se de montrer patiente, car il ne fait aucun doute que l’île Maurice se transformera en un immense chantier en 2016.« 2016 sera définitivement l’année du redécollage économique. Beaucoup plus d’emplois seront créés. Déjà en 2015, pas moins de 17 000 nouveaux emplois ont été créés, soit 14 000 dans le secteur privé et 3 000 dans le secteur public. « Il ne fait aucun doute que notre pays est fermement sur les rails d’un second miracle économique dont tous les Mauriciens rêvent », affirme sir Anerood Jugnauth dans un message d’une durée de 16m52s.

Il est revenu sur la situation dans laquelle se trouvait le pays en décembre 2014 quand l’Alliance Lepep a accédé au pouvoir après neuf ans de règne de Navin Ramgoolam. Ainsi, il rappelle qu’il avait pris des engagements pour soulager le peuple. Et durant toute l’année, son gouvernement n’a pas chômé, Voici les quelques mesures qui ont été pris dans l’intérêt de la population. Et le deuxième volet du message du Premier ministre était axé sur le nettoyage en vue de redresser le pays : « Je suis pleinement satisfait par la façon le dossier BAI a été géré ! ».

Le Premier Ministre est en effet revenu sur les différents scandales sous l’ancien régime, pour en citer que quelques uns ; Betamax, Dufry ou encore l’Affaire BAI. Avant d’ajouter qu’il est très fier de la façon dont l’Affaire BAI a été gérée. Ainsi, l’Alliance Lepep ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ce qui explique l’introduction du Good Governance and Integrity Reporting Act.

La troisième partie de message de Sir Anerood Jugnauth était sur l’économie. Plusieurs mesures ont été prises jusqu’ici pour la relance de l’économie, dont une ouverture à l’accès aérien, augmentation dans le prix de la bagasse, des échanges avec les bourses de l’Inde de et l’Afrique du Sud entre autres.

Et en 2016, Maurice sera transformé en vaste chantier et cela générera des emplois. Ainsi, 2016 reste l’année de tout espoir économique. Selon le premier ministre, le pays est sur la bonne voie pour un deuxième miracle économique. « Plusieurs chantiers ont été lancés ou seront lancés très bientôt, parmi Airport City à Plaisance, Heritage City à Highlands, Technopark à Rose-Belle, des développements dans le port, le projet “bunkering” et des développements dans l’économie océanique. « Rs 45 milliards seront investies dans ces projets. Il y a aussi plusieurs projets d’infrastructure routière qui nécessiteront des investissements de Rs 15 milliards. « Ces projets démarreront en juillet. Le pays deviendra un immense chantier et il y a des développements tous azimuts. 2016 sera définitivement l’année du redécollage économique »

Pour sa part l’ex-Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, a choisi d’adresser ses vœux pour 2016 sur You Tube. Dans une vidéo de plus de 7 minutes. Navin Ramgoolam a fait une sortie virulente contre le gouvernement. Le leader du PTR demande au gouvernement d’arrêter ce qu’il qualifie de politique de vengeance et d’accentuer ses efforts sur le plan du développement économique. Il dit également avoir une pensée spéciale pour ceux qui ne passent pas forcément une joyeuse période de fête. Il estime que le «pays glisse vers un climat de terreur» et que de nombreuses promesses n’ont pas été tenues. Ainsi, a-t-il souligné, «au lieu de créer de l’emploi, ils ont créé du chômage. Mais des proches ont été nommés à certains postes». La situation ne cesse de se détériorer en ce qui concerne l’économie et le law and order notamment, a-t-il estimé.

Il devait conclure son message en disant avoir une «pensée spéciale pour ceux qui ont perdu des proches dans des accidents, ceux qui ont perdu un travail ou qui n’ont pas d’eau».
Dans sa plainte déposée le 16 avril 2015, l’ex-Premier ministre se dit victime d’une vendetta politique. Il conteste également son arrestation et la confiscation de ses biens. Le procès sera appelé, le 26 janvier 2016.

Navin Ramgoolam réclame la restitution de la totalité des biens confisqués chez lui, y compris les millions de roupies. Il allègue que les perquisitions à son domicile par la police « étaient illégales ».Dans sa plainte, l’ex-Premier ministre affirme qu’il n’y avait pas suffisamment de raisons valables placées devant les magistrates pour la perquisition de ses résidences et que certains de ces mandats d’arrêt ne précisent pas les items devant faire l’objet de saisie par la police.

Voici ce qu’il a à faire face à ce jour.
• 5 arrestations. À ce jour, Navin Ramgoolam a fait l’objet de cinq arrestations. La première, le 6 février 2015, la deuxième, le 15 mai 2015, la troisième, le 26 mai 2015, la quatrième le 3 juin 2015 et la cinquième le 26 juin 2015.
• 12 charges. Navin Ramgoolam est sous le coup de 12 charges provisoires : trois charges d’entente délictueuse, deux de blanchiment d’argent, une de faux, trois de « public official using his office for gratification for another person », une de « bribery for procuring contracts », une « conspiracy to money laundering » et une d’« influencing public official ».
• Rs 980 000 de cautions : À ce jour, Navin Ramgoolam a payé Rs 980 000 de cautions. La première fois, il s’est acquitté de deux cautions de Rs 200 000 et signé deux engagements de dettes d’un million de roupies. La deuxième, il a fourni trois cautions de Rs 100 000 et signé trois engagements de dettes d’un million de roupies. La troisième, l’ex-Premier ministre a versé trois cautions de Rs 50 000 et signé trois engagements de dettes de Rs 500 000. La quatrième, il s’est acquitté de deux cautions de Rs 50 000 et a dû fournir deux engagements de dettes de Rs 500 000. La cinquième, Navin Ramgoolam a versé deux cautions de Rs 15 000 et signé deux engagements de dettes de Rs 1 million.
• Douze fois interdit de quitter le pays. Dans chacun des 12 cas, la cour a ordonné l’interdiction à l’ancien Premier ministre de quitter le pays.
• Quatre cours de justice en cinq mois. En quelque temps, Navin Ramgoolam a comparu devant quatre instances judiciaires à travers le pays. Une fois devant le tribunal de Mapou, trois fois devant le tribunal de Curepipe, trois fois devant la cour de correctionnelle de Port-Louis et deux fois devant la Bail and Remand Court.

Posted by on Jan 5 2016. Filed under Actualités, En Direct, Featured, Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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