Le Ministère de la Santé et de la Qualité de la vie tient à informer la population sur des cas de rougeole qui ont été confirmés en laboratoire durant la semaine écoulée. Ces cas qui regroupent plus d’une quinzaine à ce jour et qui ont été rapportés au ministère, concernent surtout des enfants fréquentant le cycle primaire. Il est à noter que le virus de la rougeole est hautement contagieux. Une personne infectée peut contaminer d’autres non vaccinées principalement par voie aérienne, l’éternuement et la toux. La rougeole se manifeste par une forte fièvre, un écoulement nasal, une toux, une rhinopharyngite, des rougeurs et une conjonctivite importante. Afin de prévenir la propagation de la rougeole dans le milieu scolaire, le ministère a déjà pris contact avec toutes les écoles à travers le pays en vue de démarrer un exercice de surveillance dès le lundi 14 mai 2018. Cet exercice concernera les écoles publiques et privées du cycle pré-primaire, primaire et secondaire. Le ministère souhaite faire appel aux parents de soumettre la carte de vaccination de leurs enfants aux responsables des écoles dans le plus brefs délais, cela, afin d’éviter que cette maladie ne se propage davantage dans les établissements scolaires. Il faut souligner que les enfants les plus susceptibles de présenter la rougeole sont ceux qui n’ont pas été vaccinés adéquatement. De ce fait, le ministère lance un appel pressant aux parents et responsables des enfants de faire vacciner leurs enfants contre la rougeole au plus vite. Par ailleurs, le ministère tient à préciser que la rougeole est une maladie qui peut être prévenue surtout par la vaccination. Selon le programme de vaccination mis en place par le ministère, les enfants en bas âge sont vaccinés contre la rougeole. En cas de symptômes de la rougeole chez les enfants, les parents sont fortement conseillés d’emmener leurs enfants à l’hôpital le plus proche pour des soins appropriés.
La consommation de drogues chez les jeunes connaît une recrudescence sans précédent depuis quelques années. D’où l’importance d’une campagne de sensibilisation et d’éducation afin de mieux cerner le problème. C’est ce qu’a fait comprendre le Premier ministre, Pravind Jugnauth, jeudi dernier, lors de l’ouverture d’un atelier de travail sur l’élaboration d’un Drug Use Prevention Curriculum, à l’hôtel Labourdonnais à Port-Louis. C’est une initiative du ministère de l’Education avec la collaboration du United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) et le CIM Group. Ce programme scolaire concernant les collégiens âgés de 12 à 16 ans devrait être fin prêt d’ici la fin de cette année.
Lors de son allocution, le Chef du gouvernement se dit inquiet face à un rajeunissement des consommateurs de drogue à Maurice. « La situation est alarmante. Il y a même des jeunes qui s’adonnent au trafic de drogue dans les collèges », déplore-t-il. D’emblée, selon le Premier ministre, « le combat contre la drogue doit impérativement passer par l’éducation. Comme on dit vaut mieux prévenir que guérir. »
Le Premier ministre affirme que cet atelier de travail cadre avec la politique du gouvernement dans sa lutte contre la toxicomanie. Pravind Jugnauth précise qu’il a reçu une ébauche du Drug Masterplan de l’UNODC qui est en passe d’être finalisé. « Une fois que le Masterplan sera finalisé, on étudiera ses recommandations avant de les mettre en application car je n’aime pas faire les choses à la légère », poursuit le Premier ministre.
De son côté, la ministre de l’Education, Leela Devi Dookhun-Luchoomun a axé son discours sur les mesures prises par son ministère pour contrer ce problème au sein des institutions scolaires. La ministre a précisé que son ministère travaille de concert avec la force policière et le ministère de la Santé sur des campagnes d’information et de prévention sur les méfaits de la drogue dans les collèges. « Si on parvient à mettre en garde nos jeunes des dangers de la drogue, les générations à venir auront un avenir meilleur », a affirmé la ministre de l’Education.
Pour sa part, Colin Taylor, Chairman de CIM Financial Ltd se dit fier que le Groupe CIM se soit associé à un tel projet. Il affirme que l’une des missions de sa compagnie est une société sans fléaux.
Abondant dans le même sens, Giovanna Campello, officier responsable à l’UNODC se dit confiante que ce projet va marcher. Elle salue cette initiative qui a réuni ONG, gouvernement et secteur privé sur une même plateforme.