Consultations pré-budgétaires 2022-2023: Plaidoiries pour des mesures qui aideraient, à la fois, les classes moyennes et laborieuses…



Les syndicats et opérateurs économiques expriment leur satisfaction envers le Dr Renganaden Padayachy

·                     Le Grand Argentier veut prendre en considération un maximum de recommandations dans le prochain budget

Au cours de cette semaine, le Ministre des Finances, de la Planification Economique et du Développement, le Dr Renganaden Padayachy a rencontré les représentants des syndicats, ceux des Petites et Moyennes Entreprises (PME), plusieurs opérateurs économiques et a écouté à leurs propositions pour remettre leurs secteurs respectifs sur les rails de la croissance économique.

Il faut dire que la série des réunions de consultations pré-budgétaires 2022-23 a démarré jeudi dernier à Port-Louis. A cette occasion, le Grand Argentier a accueilli les dirigeants des confédérations syndicales pour entendre leurs propositions.

Des représentants de plusieurs organismes ont participé à la rencontre, dont la Confédération Syndicale de Gauche – Solidarité ; le Congress of Independent Trade Unions, le Confédération of Free Trade Unions, le Mauritius Labour Congress, le Mauritius Trade Union Congress, la Confédération des Travailleurs du Secteur Public et Privé, la Trade Unions Consultative Congress et la  Confederation of General Trade Unions.

Mesures qui aideraient, à la fois, les classes moyennes et laborieuses

Les nombreuses propositions syndicales portaient sur des mesures qui aideraient, à la fois, les classes moyennes et ‘working’, touchées par la flambée des prix des produits de première nécessité. Celles-ci comprenaient des contrôles des prix sur les denrées alimentaires, matériaux de construction et médicaments, réduction de la TVA sur plusieurs produits, plus ‘d’equitable taxation’ et l’augmentation de la production alimentaire locale pour permettre au pays d’atteindre la sécurité alimentaire.

D’autres initiatives des confédérations ont porté sur l’amélioration des conditions de travail des femmes et la main-d’œuvre étrangère ainsi que la lutte contre l’érosion des valeurs morales, la violence dans la société mauricienne et l’introduction de plans pour atténuer les impacts du changement climatique.

Cependant, les représentants syndicaux ont déploré que leurs suggestions n’ont pas été dûment prises en compte dans les précédents budgets. Ils ont ainsi souhaité la tenue des nouvelles discussions afin que leurs recommandations puissent être intégrées au budget 2022-2023.

Selon le ministère, l’objectif du budget 2022-2023 sera de consolider la relance économique et accélérer la transition de Maurice vers une économie durable et inclusive, tout en maintenant la stabilité budgétaire.

Le budget 2022-2023 visera également à renforcer la résilience de l’économie afin de faire face aux nouveaux défis, tels que la résurgence du variant Omicron et l’actuel conflit Russie-Ukraine, qui affecte notre économie et notre pays.

Petites et Moyennes Entreprises

La deuxième réunion de consultations pré-budgétaires pour le budget 2022-2023 a eu lieu avec des représentants du Small et Moyennes Entreprises (PME) à la salle de conférence du ministère, à Port Louis.

Dix représentants du secteur des PME, dont des associations de bijoux, des fabricants des produits en plastique, du secteur de textile, de sacs, de meubles, d’imprimerie, de papeterie, d’artisanat- d’art, des petits entrepreneurs et des fabricants des produits en cuir et en cuir, ont participé à cette réunion.

La réunion a été une plate-forme pour les représentants du gouvernement et du secteur des PME pour afficher une vision partagée afin d’atteindre une plus grande croissance économique. Les discussions ont porté sur les défis et opportunités auxquels sont confrontés l’économie mauricienne et dans la recherche de solutions concrètes afin de combler les lacunes affectant les activités commerciales eu égard à la situation de la pandémie de la COVID-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Dans une déclaration, après la réunion, le Dr Padayachy a souligné que pour les premières consultations budgétaires dans le cadre du prochain Budget 2022-2023, il a rencontré des représentants des Syndicats et les PME car ils sont deux éléments vitaux pour le développement économique et social du pays. Il a aussi souligné que les représentants ont fait plusieurs propositions concernant la situation difficile et les répercussions de la pandémie de la COVID-19 et de la guerre entre la Russie et Ukraine.

Parlant des impacts de la COVID-19 sur l’économie, le Ministre des Finances a observé que le pays a subi des pertes à hauteur de quelques trois milliards d’euros puisqu’il y avait très peu de touristes dans le pays depuis deux ans. Il a rappelé qu’environ 1,4 million de touristes avaient visité Maurice en 2019 contre 300 000 en 2020, d’où la nécessité de mettre en place des mesures visant à redresser la situation, a-t-il dit.

Dépréciation de la roupie

Le Dr Padayachy a également expliqué que la dépréciation de la roupie est une conséquence de la perte de plus de trois milliards d’euros dans l’économie et de la guerre russo-ukrainienne, qui a un impact significatif sur notre qualité de vie.

Il a conclu en réitérant la détermination du gouvernement à faire en sorte à ce que les plus vulnérables de la société soient les moins touchés par la situation actuelle tout en continuant à améliorer la qualité de vie de tous les citoyens.

Le Dr Renganaden Padayachy a, en outre, souligné que le ministère commencera à analyser les propositions et prendra en considération un maximum de recommandations dans le prochain budget.

Amar Deerpalsing, Président des Petites et Moyennes Entreprises :

‘’Je souhaite que le gouvernement fasse des efforts nécessaires pour aider les PME’’

Le Président de la Fédération des PME, Amar Deerpalsing a déclaré que plusieurs propositions ont été faites concernant les énormes défis posés par la COVID-19 et la guerre. Il a énuméré certaines des propositions, telles que l’extension du moratoire pour le remboursement des prêts, la lutte contre la hausse des coûts de fret et la création de zones industrielles.

Il a exprimé l’espoir que le gouvernement fasse les efforts nécessaires pour aider les PME puisque le secteur est un pilier important de l’économie. Il a indiqué qu’un emploi sur deux est attribué au secteur des PME, qui contribue à 40 % du PIB, soit Rs 150 milliards.

Lundi : Rencontre avec les représentants de l’Association of Mauritian Manufacturers

·                    Bruno Dubarry : ‘Les propositions visent à aider les consommateurs, les producteurs, ainsi que le gouvernement’

Des représentants de l’Association of Mauritian Manufacturers (AMM) ont, lundi dernier, rencontré le Ministre des Finances, de la Planification Economique et du Développement, Dr Renganaden Padayachy, à Port Louis, dans le cadre des consultations pré-budgétaires 2022 en cours -2023.

Dans une déclaration à l’issue de la réunion, le Chief Executive Officer (CEO) de l’AMM, Bruno Dubarry a souligné que les propositions faites au Ministre des Finances visent à aider le consommateur, le producteur, ainsi que le gouvernement en matière de prix contrôlés, de subventions et de fourniture des matières premières. Il a insisté sur la nécessité de l’approvisionnement en matières premières du marché mondial vers les marchés locaux et régionaux, ce qui aidera les producteurs locaux. Il a déclaré qu’il est préférable d’obtenir des matières premières localement plutôt que de dépendre des pays étrangers.

Le CEO de l’AMM a ainsi laissé entendre qu’il est important d’apporter des mesures qui répondent, à la fois, à l’urgence et au besoin de réformes. ‘’Il faut reconnaitre que le gouvernement essaie tant bien que mal d’adapter les mesures du marché aux opérateurs et aux consommateurs’’, estime-t-il.

Mme Shirin Gunny : ‘’Il est important d’intégrer le label “Made in Africa”

Quant à la directrice générale de « Made in Moris » Mme Shirin Gunny, elle a insisté sur la nécessité de promouvoir le label « Made in Mauritius » puisqu’il s’agit d’un outil de transformation pour le secteur du tourisme. ‘’La notion de localisme doit être promue au niveau national, privé et touristique’, a-t-elle ajouté.

Selon elle, le label «Made in Mauritius» repose sur une qualité qui peut satisfaire le citoyen mauricien et les produits peuvent également être exportés dans la région et dans le monde. Elle a également déclaré qu’il était important d’intégrer le label “Made in Africa”.

S’exprimant sur la nécessité de s’approvisionner localement en matières premières, Mme Gunny a déclaré que le moment était idéal pour le faire tout en ajoutant que l’accent devrait être mis sur le moyen et le long terme. Elle a souligné que l’aide financière, l’entreposage et les machines de production doivent être pris en compte lors de l’approvisionnement local en matières premières.

Hors texte

L’Association des manufacturiers mauriciens

L’AMM est l’organisation du secteur privé mauricien représentant les intérêts du secteur manufacturier local ; autrement appelée « industrie locale ». L’activité de ce secteur consiste essentiellement à répondre à la demande du marché intérieur.

L’AMM a créé le label “Made in Moris” pour promouvoir la production mauricienne à travers de ses marques et ses produits. L’activité des deux entités permet d’accompagner un public diversifié d’entrepreneurs sur les questions de formation, d’innovation, d’internationalisation et de responsabilité sociale des entreprises.

Cette industrie contribue à 8,5% du PIB du pays, crée 150 000 emplois directs et indirects et réalise un chiffre d’affaires annuel de Rs 27 milliards. Il comprend 350 grandes entreprises et 12 000 PME et regroupé en 11 secteurs et 30 sous-secteurs.

Rencontre avec les représentants des Sociétés Coopératives

Deyundrath Sunassay : ‘’Maurice nécessite donc un modèle commercial et de développement économique spécifique pour devenir autonome’’

 

Le Ministre des Finances, de la Planification Economique et du Développement, Dr Renganaden Padayachy a aussi rencontré divers représentants des Sociétés Coopératives à Port-Louis.

 

Dans une déclaration à l’issue de la réunion, le secrétaire de la Mauritius Bio Organic Co-operative Federation Limited,  Deyundrath Sunassay a déclaré avoir discuté avec le Ministre des Finances de la possibilité d’autoriser le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) d’importer un ‘Waste Decomposer’ pour le compostage au profit des petits planteurs. Ceci, a-t-il dit, aura une série d’avantages positifs sur l’état du sol, la santé des consommateurs et réduira les importations.

 

Il a également rappelé que Maurice est un État Insulaire et étant géographiquement isolé, il nécessite donc un modèle commercial et de développement économique spécifique pour devenir autonome.

 

En outre, Deyundrath Sunassay a indiqué qu’il a proposé de modifier certaines lois pour permettre aux microentreprises de prospérer, d’améliorer les conditions attachées aux programmes de prêts pour le bien-être des femmes entrepreneurs et a fait a fait état de l’enregistrement de tous les planteurs auprès du FAREI pour une meilleure production planifiée.

 

Rajdeo Kissoonah situe l’importance d’une subvention à tous les agriculteurs

Quant au secrétaire de la Mauritius Agricultural Marketing Co-operative Federation Limited,  Rajdeo Kissoonah, il a déclaré qu’au cours de la réunion, il avait évoqué la nécessité de changer la méthode de culture. Il a souligné qu’il avait demandé le versement d’une subvention à tous les agriculteurs, qui souhaitent s’engager dans l’agriculture biologique ainsi qu’une ‘duty-free facility on farming-related vehicles’.

Par ailleurs, il a souligné avoir soulevé la question des terres à canne abandonnées, qui selon lui, peuvent être réattribuées aux agriculteurs pour la production de pommes de terre et d’oignons.

 

Le Ministre des Finances a, par ailleurs, rencontré les représentants de neuf organisations des coopératives, qui font partie des Cowbreeders Cooperative Society Ltd; Annas Mixed Farming Cooperative Society Ltd; Morcellement St Andre Livestock Cooperative Society Ltd; Petit Merlo Dairy Farm Cooperative Farm Society Ltd; Mauritius Livestock Marketing Cooperative Federation; Plaisance Pig Credit Cooperative Society; Poste de Flacq Pig Credit Cooperative Society (Bassin Requin); Livestock Feed Ltd; et Meaders Feed Ltd.

 

Les représentants ont exprimé leur satisfaction suite à la rencontre avec le Ministre Padayachy car ce dernier a accepté de prendre en considération leurs propositions dans le prochain budget.

Les propositions soumises au Ministre des Finances comprennent, notamment l’octroi d’une subvention aux éleveurs pour qu’ils puissent continuer à opérer dans le contexte économique difficile ; et accorder aux éleveurs une subvention pour l’achat d’aliments pour animaux ou pour produire leur propre alimentation.

En outre, le soutien à l’achat des équipements de pasteurisation dans le but de réduire le prix de vente au détail du lait liquide sur le marché, ainsi que la question de la sécurité alimentaire étaient également à l’ordre du jour de la réunion.

David Claude : ‘’Il faut produire localement les nourritures pour animaux afin de réduire l’indépendance à l’importation’’

Pour sa part, David Claude, président de la Flacq Pig Credit Cooperative Society, déplore une hausse de coût des aliments importés. D’où l’importance, dit-il, de produire localement les nourritures pour animaux afin de réduire l’indépendance à l’importation.

Hors texte

Les coopératives mauriciennes en chiffres

·        80000 familles vivent des revenus générés par les coopératives

·        1200 sociétés coopératives enregistrées

·        Rs 5,8 milliards de chiffres d’affaires

·        Environ 40 secteurs d’activités représentés

·        Trois à quatre nouvelles sociétés sont créées chaque mois et la plupart de leurs membres ont entre 25 et 35 ans.

Mercredi : Rencontre avec les opérateurs du tourisme

Désiré Elliah : ‘Il reste un gros travail à accomplir sur le plan de la connectivité aérienne, de l’image de la destination et de son positionnement face à une concurrence féroce ‘’

Mercredi dernier, le Ministre des Finances, le Dr Renganaden Padayachy a rencontré des opérateurs du tourisme. Ainsi, le secteur concerné et l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’ile Maurice (AHRIM) veulent miser beaucoup sur la relance du tourisme.

Le président de l’AHRIM, Désiré Elliah a souligné que les propositions soumises au Grand Argentier dans le cadre du Budget 2022-2023 sont en voie de finalisation. ‘’ Nous avons eu l’occasion de partager, lors de la réunion de mercredi 30 mars, nos principales préoccupations’’, a-t-il dit.

Ainsi, le porte-parole dudit secteur a parlé de la reprise du secteur, du ralentissement en raison de l’environnement économique mondial incertain et des conditions qui demandent encore à être réunies.

Selon Désiré Elliah, il reste un gros travail à accomplir sur le plan de la connectivité aérienne, de l’image de la destination et de son positionnement face à une concurrence féroce. ‘’ Nous nous attendons à ce que l’Etat investisse de manière importante dans la visibilité de la destination et dans le rétablissement de nos réseaux’’, souhaite-t-il.

Il a aussi laissé entendre que les opérateurs doivent composer avec des revenus réduits et une situation financière lourdement impactée par un endettement croissant et 18 mois presque sans activités. ‘’ Nous demandons aux autorités de continuer à faire preuve de flexibilité et de soulager les opérateurs des contraintes d’échéances de taxes et de loyers, entre autres, jusqu’à un réel retour à la normale’’, a-t-il soutenu.

Création d’un Tourism Council Board

Du côté de l’Association of Tourism Professional (ATP), la mise sur pied d’un Tourism Council Board est proposée. Son président, Daniel Saramandif soutient que ce Conseil doit être composé de représentants des entreprises engagées dans le secteur du voyage et du tourisme.  En l’occurrence, des hôtels, des lignes aériennes, d’AML, des tours-operateurs, des opérateurs de location de voitures, des agences de voyages, entre autres. ‘’Cette plateforme collectera des informations auprès de toutes les parties prenantes et les partagera avec le gouvernement’’, dit-il.

L’ATP propose aussi la réintroduction du Wage Assistance Scheme pour une période de six mois pour les opérateurs, qui ont subi une baisse de revenus. ‘’ Pour attirer les jeunes à rejoindre cette industrie, nous proposons que le salaire de base soit revu de Rs 15 000 à Rs 25 000’’, a souhaité Daniel Saramandif.

Ajay Jhurry : ‘’Que le Budget alloué au secteur soit partagé au secteur équitablement’’

De son côté, le président de l’Association of Tourist Operators, Ajay Jhurry a soutenu qu’il devrait y avoir un représentant du ministère des Finances au sein du Board de la Mauritius Tourism Authority (MTPA). ‘’ Cela afin d’assurer que le budget alloué au secteur soit partagé équitablement. Très souvent, ce sont les grands hôtels, qui bénéficient la plus grosse part du gâteau tandis que les PME restent sur leur faim. Ainsi, un contrôle sur les dépenses demeure primordial’’, dira-t-il.

Autres propositions

·        Mettre en place un mécanisme pour analyser la contribution des PME dans l’industrie du tourisme et apporter des stratégies pour leur permettre de devenir plus résilientes.

·        Veiller à ce que toutes les initiatives et les mesures introduites bénéficient non seulement aux gros opérateurs, mais aussi aux petits entrepreneurs de l’industrie.

·        Réserver un certain nombre de sièges aux petits hôtels.

Selon Ajay Jhurry, les tour-operators travaillent en étroite collaboration avec les grands hôtels pour vendre la destination. Et bien souvent, les petits hôtels n’arrivent pas à accueillir des touristes, car tous les sièges sont déjà vendus.

Federation of Pleasure Craft Operators

Prem Beerbul : ‘’Atteindre un million de touristes d’ici la fin de l’année est tout à fait réalisable’’

Atteindre un million de touristes d’ici la fin de l’année est tout à fait réalisable. C’est l’avis que partage Prem Beerbul, le Président de la Fédération of Pleasure Craft Operators.

Il estime que pour atteindre cet objectif, l’Etat doit soutenir les plaisanciers et les skippers. ‘’ Il faut compter quelques 1 325 plaisanciers, qui contribuent environ Rs 52 millions en termes de frais à l’Etat chaque année’’, a-t-il dit.

Les mesures attendues

·         Moratoire sur le ‘Tourisme Fee’.

·        ‘Par ailleurs, nous payons un montant de Rs 35 000 pour avoir le ‘fitness’ et Rs 20 000 en moyenne pour l’assurance’’, a-t-il souligné.

·        Moratoire sur les prêts bancaires. Les bateaux de plusieurs plaisanciers ont été saisies en raison du non-paiement des prêts bancaires. ‘’Ce serait bien si le gouvernement pouvait intervenir auprès des banques et des sociétés de leasing pour nous accorder un délai sur les remboursements, jusqu’à ce que nous soyons financièrement stables,’ demande son président.

·         Duty free sur un véhicule de 4×4 pour déplacer les bateaux pendant les intempéries et pour transporter les équipements.

·        Formation des skippers par les autorités pour professionnaliser davantage le métier.

 

 

Posted by on Apr 5 2022. Filed under Actualités, Economie. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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