Comment travailler avec quelqu’un qu’on déteste
Bien s’entendre avec ses collègues de travail est un élément essentiel au bien-être professionnel et même à l’évolution de sa carrière. D’où la raison pour laquelle, inspiré de la presse française nous faisons le point sur ce sujet.
Avoir de mauvaises relations avec ses collègues de travail peut vite se transformer en un enfer au quotidien. Irritabilité, silence pesant ou encore solitude peuvent ternir votre moral et votre motivation, voir même vous conduire vers le burn out. Ainsi, il est quasiment impossible d’être productif.
Pourquoi est-il important d’avoir de bonnes relations avec ses collègues ?
Nous passons la majeure partie de notre temps au travail alors mieux vaut se sentir bien dans son cadre professionnel si l’on ne veut pas sombrer dans la dépression ou le burn-out. Lorsqu’on ne s’entend pas avec ses collègues, la solitude, le manque de communication ou encore le climat pesant peuvent devenir difficile à vivre. Faire ses pauses-déjeuner et ses pauses-café en solo n’est jamais très réjouissant.
Au-delà de la souffrance personnelle qu’entraîne une mauvaise entente avec ses collègues, les divergences et incompatibilités de caractères sont également néfastes pour l’entreprise. Le manque de communication entraînant un manque de productivité et une perte de temps à la société.
Comment bien s’entendre avec ses collègues de travail ?
De la même manière que pour une amitié, une relation professionnelle s’entretient. Les déjeuners et pauses café sont parfaits pour nouer des liens avec ses collègues. Élargissez quand vous le pouvez vos temps de discussions et de rigolades hors de l’entreprise en allant boire un verre par exemple. Gardez en tête que la vie en entreprise fonctionne de la même manière que la vie en société. Des codes de politesse et de savoir vivre sont indispensables pour garder une bonne entente même lors d’une incompatibilité de caractère.
L’amitié au bureau, c’est possible ?
Qui sait : peut-être que vos collègues deviendront sur le long terme de vrais amis sur lesquels vous pourrez compter durablement. Car de nombreuses relations de collègues peuvent sortir du cadre professionnel pour se transformer en amitié sincère et durable, même si lesdits collègues finissent par changer de travail. Oui, l’amitié au bureau, c’est possible.
Mais…
Amitié oui… mais faut-il tout partager avec ses collègues ?
Au travail, parler de soi et se dévoiler est un art délicat. Alors que de plus en plus d’entreprises encouragent à faire tomber les barrières entre vie personnelle et vie professionnelle, comment savoir où placer la limite ? Comment être soi, sans se desservir ? Peut-on parler de ses opinions politiques ou son orientation sexuelle, peut-on confier ses secrets, sans craindre que cela soit utilisé à nos dépends ? Ou faut-il tout garder pour soi ? Alicia, Camille, Pierre et Chloé nous racontent leurs histoires, ce qu’ils en ont appris, et comment ils ont trouvé (ou pas), un juste milieu.
Quand se confier sur ses ressentis peut se retourner contre soi
Voici un témoignage qui parle de lui -même.
« Depuis quelques mois, une nouvelle manager avait rejoint notre équipe et menait la vie dure à tout le monde, sans raison apparente. Et elle était particulièrement cuisante avec moi. Il lui arrivait de me hurler dessus, de me qualifier de “personne fragile” ou même de m’humilier dans l’open-space. Étant de nature hypersensible, c’était une situation particulièrement difficile à vivre.
Alors avant d’atteindre un point de non-retour, j’ai essayé de désamorcer la situation en lui parlant directement. Je me suis confiée avec diplomatie sur mon hypersensibilité, sur ce que je ressentais et sur ce que son comportement provoquait chez moi. J’espérais qu’en m’ouvrant de cette manière, cela la ferait réfléchir et arrêter ses attaques incessantes. Sur le moment, elle m’a effectivement présenté ses excuses et m’a assuré qu’elle arrêterait d’agir ainsi.
Cette accalmie a duré quelques jours, puis a repris de plus belle. Elle s’est même nourrie de ce que je lui avais confié pour appuyer là où ça fait mal. Elle en profitait pour justifier mes réactions en me rappelant que ma situation familiale compliquée – sur laquelle je m’étais livrée auprès d’elle – me rendait fragile.
Aujourd’hui, je réalise qu’il ne faut pas tout dire. Certaines choses sont du domaine de l’intime et ne peuvent pas être exposées dans le cadre professionnel… sous peine d’être utilisées contre nous.
Une belle leçon à retenir !
Top 4 des personnes détestables en entreprise
1. Le faux-gentil
Il irrite, en cachant une partie de son caractère derrière un masque. Il divise pour mieux régner et affermir son pouvoir personnel.
Comment le contrer ?
Face à ce manipulateur, ne perdez pas votre temps et votre énergie à essayer de le changer. Le plus simple est d’éviter au maximum les contacts, de garder des traces de vos échanges et de rester factuel.
2. Le faux-travailleur
Une pile de dossiers scotchée sous le bras pour faire croire qu’il part en réunion quand il va fumer sa 12ème cigarette de la journée : voici le faux-travailleur.
Comment le contrer ?
Pour parer ses sournoiseries, essayez d’être le plus précis possible dans l’attribution des tâches et de faire des points d’avancement réguliers sur vos projets. En dernier recours, exposez vos observations à votre responsable afin qu’il prenne les mesures nécessaires, ou à défaut qu’il ne vous tienne pas rigueur des retards dans vos projets communs.
3. Le lèche-botte
Le lèche-botte est souvent agaçant, parfois dangereux. Son potentiel de nuisance et sa malveillance peuvent rapidement déséquilibrer un groupe.
Comment le contrer ?
Mettez en place une résistance collective. Abordez subtilement le sujet avec vos collègues les plus proches. À plusieurs, et conscients des malveillances de votre collègue, recensez les faits et serrez-vous les coudes.
4. La grande gueule
Jamais à court de commentaires, elle donne son avis sur tout…et sur rien. Pour se faire entendre, elle n’hésite pas à hausser le ton et ajouter quelques décibels dans sa voix.
Comment le contrer ?
Si vous n’êtes pas d’accord avec les propos d’une grande gueule, n’hésitez pas à lui en faire part, avec tact et diplomatie (dans la mesure du possible). C’est parfois le meilleur moyen de le faire taire.