James Cameron sur le nouvel « Avatar » : « La technologie ne doit jamais prendre le pas sur l’émotion »



INTERVIEW – Avec « Avatar – La voie de l’eau », le réalisateur James Cameron poursuit l’aventure de son film qui a révolutionné le cinéma. Il raconte les secrets de fabrication, son engagement écologique et sa foi dans la magie du grand écran.
C’est le film le plus attendu de l’année, voire de la décennie pour certains. En 2009, James Cameron révolutionnait le cinéma de science-fiction avec Avatar, le plus gros succès de tous les temps avec 2,7 milliards de dollars au box-office mondial, détrônant ainsi Titanic (1997) et ses 2,2 milliards ! Il faut ajouter 200 millions de plus à ce score faramineux grâce à sa ressortie en septembre dernier dans une version remastérisée qui s’est hissée directement à la première place du top, supplantant les nouveautés. Nul doute que la suite, Avatar – La voie de l’eau, devrait provoquer un nouveau raz de marée dans les salles mercredi prochain, au terme de treize ans de suspense.
Rappel des faits. En l’an 2154, Jake Sully, un marine paraplégique, remplace son frère jumeau décédé pour une mission secrète sur une planète inconnue, Pandora. Tandis que l’armée se déploie dans une jungle luxuriante et hostile pour s’emparer d’un minerai rare, le soldat rejoint une équipe de scientifiques chargés de trouver une solution diplomatique auprès du peuple indigène, les Na’vis. On le retrouve aujourd’hui père de famille heureux et épanoui qui assiste, impuissant, au retour des humains, décidés à s’établir sur Pandora alors que la Terre se meurt. Pour protéger son clan, Jake Sully est obligé de quitter la forêt avec sa femme et ses enfants pour s’installer au bord de l’océan. Mais l’accalmie est de courte durée…
Pendant 3h12, on replonge avec jubilation dans un univers (en 3D) au pouvoir de fascination intact qui conjugue toujours émerveillement et conscience politique. En améliorant la technologie, notamment au niveau de la performance capture : les acteurs (Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Kate Winslet et Stephen Lang), au visage et au corps recouverts de senseurs, jouent toutes les actions de leurs personnages qui sont appliquées par la suite sur leur modèle virtuel en trois dimensions. De passage à Paris, où il n’était pas venu depuis six ans, le metteur en scène, scénariste, producteur et monteur fait toujours preuve d’autant de passion, d’exigence et de détermination.
Quand avez-vous compris que vous alliez consacrer le reste de votre existence à Avatar ?
Comme j’ai prévu de vivre jusqu’à 150 ans, il ne s’agit que d’un bref chapitre de mon histoire ! [Rires.] Évidemment, avant d’entériner cette décision majeure, j’ai pesé le pour et le contre. Au départ, je me demandais si je devais donner une suite à Avatar, qui existait très bien sans.

 

Posted by on Dec 14 2022. Filed under Sci-Tech. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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