2022 Country Report on Human Rights Practices: Mauritius



Balaye devant chez toi au lieu de balayer chez les autres !

Typique de la culture américaine.  Mettre son nez chez les autres mais oublie que dans son pays, c’est le désordre total.  Le ‘2022 Country Report on Human Rights Practices: Mauritius’ publié par le United States Department of State est tout sauf objectif.  Outre Maurice, d’autres pays africains sont aussi critiqués à tort dont l’Algérie, le Mali ou encore le Maroc. Mais qu’en est-il vraiment de la situation aux Etats Unis ? Pourquoi toujours pointer du doigt son prochain ?

L’une des phrases fortes utilisées contre le pays se trouve dans les premiers paragraphes où ils font référence au cas non résolu du meurtre de Soopramanien Kistnen. Ils disent ainsi dans le rapport que, «enforcement of prosecution and punishment was inconsistent and sometimes politically influenced, resulting in impunity ». Les Américains sans mentionner leurs sources qui doit surement venir des rangs des frustrés politique poursuivent leurs observations sur Maurice et osent dire que nous faisons face à un « significant human rights issues included credible reports of cruel, inhuman, and degrading treatment by the government; arbitrary arrest; arbitrary or unlawful interference with privacy; serious restrictions on free expression and media, including censorship; serious government corruption; lack of investigation of and accountability for gender-based violence; and crimes involving violence or threats of violence targeting members of racial or ethnic minority groups »…

Juste pour une remise en contexte, il faut se référer au Global Corruption Index de 2022 où Maurice s’est classé troisième sur le continent africain comme étant parmi les pays les moins corrompu en Afrique et ce même petit Maurice est 47e au niveau mondial.  Pendant ce temps, le grand Amérique, le donneur de leçon mondial n’est pas dans le Top 10 des pays les moins corrompus. Ils ne sont que 22e dans le classement.

Ils parlent d’impunité des crimes ? Un rapport datant de 2018 du FBI met en lumière le faible taux d’élucidation des crimes sur le territoire américain. Ce taux a peu évolué depuis 1995. Il reste stable autour de 45 % pour les crimes violents. Selon les chiffres communiqués par les services fédéraux de police judiciaire, seuls 60 % des affaires de meurtre sont résolues aux États-Unis. Le pourcentage d’élucidation, ou « clearance rate », est encore plus faible dans les affaires d’agression aggravée (53,3 %), de viol (34,5 %), de vol avec violence (29,5 %) et de cambriolage (13,5 %). Par ailleurs, de fortes disparités existent en fonction de la couleur de peau, selon une récente enquête du Washington Post portant sur des milliers de meurtres non élucidés commis au cours des dix dernières années sur le sol américain. Sur les 26 000 victimes en question, 71 % étaient membres de la communauté noire américaine. Selon le journal, le taux d’arrestation d’un suspect qui atteignait 63 % pour les meurtres de personnes blanches, n’était que de 47 % pour les meurtres de personnes noires.

Politique migratoire, les USA critiqués par l’ONU

Les nouvelles mesures américaines de contrôle des frontières risquent de porter atteinte aux droits de la personne fondamentaux, a mis en garde en janvier le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk. « Le droit de demander l’asile est un droit de la personne, indépendamment de l’origine des personnes, de leur statut migratoire ou de la manière dont ils sont arrivés à la frontière », a indiqué M. Türk dans une déclaration, soulignant que ces mesures allaient « à l’encontre de l’interdiction des expulsions collectives et du principe de non-refoulement ».

Rapport damning d’Amnesty International contre les USA

À l’occasion du 20e anniversaire de l’invasion suivie de l’occupation de l’Irak, Amnesty International a renouvelé son appel en faveur de la justice et de réparations entières pour les atteintes flagrantes aux droits humains et les violations graves du droit international humanitaire perpétrées par la coalition dirigée par les États-Unis.

Pendant plus de 8 ans, Amnesty International a recueilli des informations sur l’implication des forces américaines dans des violations des droits de l’homme, notamment des attaques menées sans discrimination qui ont tué et blessé des civiles, des détentions secrètes, des transferts secrets de détenus, des disparitions forcées, la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants. D’anciens prisonniers ont dénoncé de manière crédible, toute une série d’atteintes aux droits humains dans les centres de détention, notamment la privation de sommeil, la nudité forcée, la privation de nourriture et d’eau adéquates, les simulacres d’exécutions et les menaces de viol.

« Depuis 20 ans, l’impunité règne en maître et l’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits humains commises en Irak reste insaisissable. Les États-Unis n’ont pas dûment enquêté sur les violations généralisées et les crimes de guerre commis par les forces américaines et n’ont pas amené les responsables à rendre des comptes à tous les niveaux, y compris les hauts représentants et les commandants américains. Les victimes de violations flagrantes des droits humains, notamment d’actes de torture et de mauvais traitements à Abou Ghraib, ont été pour la grande majorité privés de leur droit à la justice et à des réparations. Les victimes irakiennes ayant tenté d’obtenir réparation pour des violations imputables aux États-Unis devant les tribunaux américains se sont heurtées à des obstacles systématiques », explique Elizabeth Rghebi, directrice du plaidoyer pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International États-Unis, dans un rapport en date du 20 mars 2023.

 

Posted by on Apr 13 2023. Filed under Actualités, Economie. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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