Une partie de l’atmosphère s’affaisse, la NASA s’inquiète



Une partie de l’atmosphère s’affaisse, la NASA s’inquiète. Un jeu de températures qui pourrait avoir de très fâcheuses conséquences.

 

Le changement climatique a de nombreuses conséquences, et très variées, qui plus est. Notamment, la majeure partie de l’atmosphère, celle située la plus en altitude, se refroidit. Et n’allez que ceci soit synonyme qu’il n’y a pas de réchauffement climatique, c’est même tout le contraire. La couche de l’atmosphère la plus proche de nous piège la chaleur à cause des gaz à effet de serre malgré le refroidissement en altitude.

 

Une partie de l’atmosphère s’affaisse, la NASA s’inquiète

Selon une récente étude, ce phénomène de refroidissement, comme le réchauffement qui s’accélère, se produit à un rythme plus important que ce que l’on pensait il y a quelques années. D’un côté, la troposphère se réchauffe, de l’autre, la mésosphère et la thermosphère se refroidissent : 1,7 °C de moins entre 2019 et 2019. Si les émissions de gaz à effet de serre augmentent encore, jusqu’à doubler, le refroidissement sera de -7,5 °C à la fin du siècle.

 

Un jeu de températures qui pourrait avoir de très fâcheuses conséquences

Plus que le refroidissement en lui-même, c’est son rythme qui inquiète la NASA. Le phénomène impacte principalement trois éléments :

 

Les satellites en orbite, tout d’abord. Si le ciel ne risque pas de nous tomber sur la tête, les satellites, peut-être. La stratosphère a déjà 1 % de son volume, soit 400 mètres de hauteur, tout de même, en 17 ans. Les satellites et autres objets en orbite descendent donc plus bas, selon la NASA. Et avec environ 5 000 satellites et 30 000 débris, le risque de collision et donc de chute ne fera qu’augmenter.

La couche d’ozone : si le trou au-dessus de l’Antarctique se referme, la situation est différente au-dessus de l’Arctique. Le refroidissement fait éclater la couche d’ozone au-dessus de cette zone, sans que les experts ne connaissent vraiment la raison.

 

La météo, enfin. Dans les hautes couches de l’atmosphère circulent plusieurs courants qui ont un effet important sur la météo. Le refroidissement de cette zone affecte le courant-jet, qui lui-même affecte la météo. Les ondulations du jet-stream peuvent, à leur tour, entraîner des blocages, avec de fortes pluies ou des canicules persistantes sur certaines régions. Une chose est sûre aujourd’hui, les émissions de gaz à effet de serre ont des conséquences très vastes, bien davantage que ce que l’on pensait.

Posted by on Jun 5 2023. Filed under Sci-Tech. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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