Kavi Ramano, ministre de l’Environnement sur Rajesh Bhagwan :« Chaque royauté a besoin d’un bouffon »
- « Le prédicateur a failli de prédire que le MMM a perdu quatre élections générales successivement, trois municipales et deux partielles », rappelle le ministre
Le ministre de l’Environnement, Kavi Ramano, mettant l’accent sur les nombreuses mesures pour soulager le fardeau de la population, plus particulièrement ceux qui se trouvent au bas de l’échelle, a énergiquement dénoncé l’attitude des membres de l’Opposition.
Soulignant la philosophie du gouvernement et du budget, il a fait comprendre que « le gouvernement est un choix populiste et nous devons assumer notre choix ».
Au cours de son intervention budgétaire, le ministre de l’Environnement a sévèrement dénoncé les commentaires d’Arvin Boolell du Parti Travailliste. « S’il y a quelque chose qu’Arvin Boolell défend si bien, c’est la superficialité de ses arguments. Est-ce qu’une pension de Rs 11000 ou Rs 12000 dérange autant le Parti Travailliste ? », se demande-t-il.
Enième défaite et Komikos du MMM
Par ailleurs, Kavi Ramano a égratigné le leader du MMM, Paul Bérenger. « Paul Bérenger ne jure que par Navin Ramgoolam. L’histoire retiendra qu’après une énième défaite, le MMM cherche encore des bouc-émissaires. Non. Non. Non. La faute ne revient pas aux dirigeants et aux choix politiques du parti. Le salut du MMM viendra de Navin Ramgoolam dont la perplexité, après chaque défaite électorale, est maintenant légendaire », dit-il.
Et d’ajouter ceci : « Ce n’était pas dans mon intention de répondre aux ‘Komikos’ du MMM. Mais j’aurais quand même deux mots à dire au ‘Komiko Bulldozer (Rajesh Bhagwan). Nous avons besoin de lui afin de faire rire la galerie. Chaque royauté a besoin d’un bouffon. On se passionne toujours des émules de M. Aubeeluck. Le ‘Komiko’ se permet de prédire l’avenir des membres du gouvernement. Plus particulièrement de Steve, d’Alan et de moi-même. Il prédit l’avenir. Mais le prédicateur qu’il est, a failli de prédire que le MMM a perdu quatre élections générales successivement, trois municipales et deux partielles. Pourquoi doit-on changer une équipe qui perd ? », a-t-il ironisé. « Leker prop, lame prop ? ». Cessez de nous donner des leçons de moralité », a lancé le ministre Ramano.