Emeutes après la mort de Nahel : la circulation des bus et des tramways franciliens interrompue à 21 heures “jusqu’à nouvel ordre”, annonce Ile-de-France Mobilités
De son côté, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône annonce que les transports en commun s’arrêteront à Marseille vendredi à partir de 19 heures.
Après une troisième nuit d’émeutes en réaction à la mort de Nahel, le trafic dans les transports franciliens sera de nouveau adapté. “En concertation avec la préfecture de police, tous les trams et bus en Île-de-France seront arrêtés au plus tard à 21 heures”, annonce Ile-de-France Mobilités, vendredi 30 juin, sur Twitter. “Cette mesure pour la sécurité des agents et des voyageurs sera reconduite tous les soirs jusqu’à nouvel ordre”, précise l’autorité chargée d’organiser les transports en région parisienne.
De son côté, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône annonce que les transports en commun seront interrompus à Marseille vendredi à partir de 19 heures. Cette mesure concerne le métro, le bus et le tram. Suivez notre direct.
Près de 900 interpellations
Un total de 875 personnes ont été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi en France, dont 408 à Paris et sa proche banlieue, selon un bilan définitif du ministère de l’Intérieur. Un peu plus tôt, le ministère avait également annoncé que 249 policiers et gendarmes avaient été blessés au cours de la nuit.
Une nouvelle cellule de crise se réunit
Emmanuel Macron préside une nouvelle cellule interministérielle de crise à 13 heures à Paris, a annoncé l’Elysée. Le chef de l’Etat, qui se trouve à Bruxelles pour un sommet européen, pourrait devoir écourter sa visite, si les discussions avec ses homologues ne sont pas terminées.
“Toutes les hypothèses”, dont l’instauration de l’état d’urgence, sont envisagées
C’est ce qu’a déclaré Elisabeth Borne vendredi depuis un commissariat d’Evry-Courcouronnes (Essonne). L’Elysée rapporte de son côté que le président est prêt à “adapter” le dispositif de maintien de l’ordre “sans tabou”.
Le policier mis en cause placé en détention provisoire
Le fonctionnaire auteur du tir qui a tué Nahel a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire, jeudi. Son avocat a annoncé qu’il allait faire appel de sa mise en examen.