Réclamation de Rs 150 millions de dommages : l’État réclame des preuves de la fuite de vidéos intimes de Me Akil Bissessur par la police…
Ce mardi 12 septembre, l’affaire, ayant trait aux dommages de Rs 150 millions réclamées par Akil Bissessur à l’État, le commissaire de police, l’ACP Heman Jangi, l’ASP Ashik Jagai et la constable Jamac Foolchand, a été de nouveau entendue. Les parties défenderesses ont transmis une liste de 81 questions à l’attention de Me Akil Bissessur. Parmi leurs demandes, ils sollicitent notamment l’examen des preuves établissant que la Women Police Constable (WPC) Jamac Foolchand et l’assistant-surintendant de police (ASP) Ashik Jagai seraient les responsables présumés de la fuite de vidéos et de photos intimes de l’avocat et de sa compagne, Doomila Devi Moheeputh.
La demande en question est incluse dans un dossier signé par Me Rasmi Camiah, Deputy Chief State Attorney, agissant au nom des défendeurs. Ce dossier a été soumis lors de l’audience relative à la plainte déposée par l’avocat contre eux. L’audience s’est tenue devant l’acting Deputy Master and Registrar de la Cour suprême, Raj Seebaluck. L’affaire sera maintenant appelée le 10 octobre 2023.
Pour rappel, Me Akil Bissessur réclame Rs 150 millions de dommages, dans une plainte déposée devant la Cour suprême, pour la fuite d’une vidéo intime entre lui et sa compagne durant son arrestation pour délit de drogue. Il mentionne de graves erreurs qui auraient été commises à son encontre lors de son arrestation, ainsi que celle de sa compagne, le 19 août 2022, par la Special Striking Team (SST). Les parties mises en cause sont le commissaire de police, Anil Kumar Dip, le Deputy Commissioner of Police, Heman Jangi, l’assistant-surintendant de police (ASP), Ashik Jagai, la Women Police Constable (WPC), Jamac Foolchand, ainsi que l’État.