Victoire de Pravind Jugnauth au Privy Council : En route pour une troisième victoire en 2024 !



  • Un ‘eye-opener’ sur la stratégie machiavélique de l’opposition…
  • Le Parti Travailliste de Navin Ramgoolam a qualifié tous les pensionnés de CORROMPU !
  • Le parti de Suren Dayal s’est attaqué aux fonctionnaires.
  • Leur approche a été similaire à celle adoptée par Donald Trump en Amérique, en avançant des allégations de vol des élections.

Le Premier ministre a totalement raison de déclarer que le jugement en sa faveur est une véritable claque pour toute l’opposition. Pendant quatre ans, l’opposition a tout fait pour mettre les bâtons dans les roues du gouvernement en spéculant sur tout et rien. Ce jugement du lundi 16 octobre 2023 sert surtout à rétablir la confiance plombée par les palabres et inventions de l’opposition à l’égard de nos institutions. Pour reprendre ce que disait Pravind Jugnauth, la défaite de Suren Dayal devant le conseil privé du Roi expose toute la méchanceté de ses adversaires. Aujourd’hui Pravind Jugnauth jubile pendant que l’opposition abasourdie plonge davantage dans un avenir trouble.

« Impossible kokin dan elektion ! »…cette déclaration de Jean-Claude de l’Estrac lundi sur les ondes d’une radio privée arrive comme le dernier clou dans le cercueil de notre opposition. « Si ou poze moi la kestionmo  pou dire ou ki mo entièrement satisfait du system contrairement aceki le Dr Ramgoolam ou le Parti Travailliste kapave pensé… », ajoute l’observateur politique.  « Le système est entièrement transparent » appuie aussi de l’Estrac qui suit les traces du jugement du Privy council.

Les masques tombent…

Comme nous vous le disions précédemment, ce jugement du Privy Council est définitivement un ‘eye-opener’ pour toute la population parce que  comme dirait l’autre,  « tire la fime dan liziedimoune ». C’est une certitude que sans ce jugement et les commentaires des juges britanniques, le doute se serait davantage installé dans la tête des Mauriciens. C’est dans cette direction que Me Raouf Gulbul qui a fait un exposé sur l’hypocrisie de cette opposition de pacotille. « Je me souviens que j’ai fait jouer dans la cour des vidéos où le président du PTr ne voulait pas de la présence de la MBC », explique-t-il. « Assirvaden pousse staff, journaliste MBC, Suren Dayal dire ou li pane gagne enn fair treatment de la MBC, ou fini trouve zot contradiction emplass, sa mem zot ine bizin tire sa boute MBC la dan zot case », ironise l’homme de loi. Selon Me Raouf Gulbul, de nombreuses incohérences ont été relevées dans les propos du candidat battu du Parti Travailliste lors des dernières élections législatives, ce qui rend ses accusations sans fondement. C’était un échec annoncé, ajoute-t-il en soulignant que Suren Dayal n’a pas réussi à prouver que la MBC était une machine de propagande. Il a même été contraint de retirer ses allégations avant de présenter officiellement ses arguments devant le Privy Council.

Une seule constance

S’il y a bien une voix médiatique qui adoptait une attitude constante avec un seul langage depuis le début de toute cette affaire c’est bien Le Xournal.  Nous l’avons déjà mentionné dans nos différents articles précédents. En contestant la hausse des pensions et en affirmant que le fait d’accorder une pension plus élevée relève d’un acte de corruption, le Parti Travailliste, Navin Ramgoolam et Suren Dayal ont insulté toutes les personnes âgées de notre République. Aujourd’hui, il est important de transmettre ce message : le Parti Travailliste de Navin Ramgoolam a qualifié tous les retraités de CORROMPUS ! Heureusement, le Privy Council a douché l’ardeur de cette opposition irrespectueuse.

Cette opposition est tellement irrespectueuse qu’elle a voulu traîner dans la boue les fonctionnaires qui ont travaillé lors des élections de 2019. Lors d’un programme organisé par la MBC lundi après-midi, le juriste Vijay Ram ainsi que le syndicaliste Deepak Benydin ont tous deux tenu à souligner que ce jugement exonère les fonctionnaires de tout reproche et qu’ils n’ont fait que leur travail.  « Nous bureau électoral zot très souvent être demandé dans bane lezot pays dan l’Afrique dan l’Asie pour aide zotdevelopzot system élection. C’est pris comme référence », dit Vijay Ram. Selon lui, la pétition électorale de Suren Dayal a « vindicate »  les institutions comme l’Electoral Supervisory Commission, le  Commissaire Electoral et les fonctionnaires qui travaillent loyalement pour servir le pays et qui veillent à ce que les élections se fassent dans les règles établies.

Pour le syndicaliste Deepak Benydin, le Premier ministre a démontré beaucoup de soutien aux fonctionnaires. « Li ti très important ki li faire sa parski sa bane dimounes la inetravay a mort », dit-il.

Game Over Opposition!

Quelle crédibilité pour cette opposition ? Pour la première fois de l’histoire politique du pays, elle a franchi une étape sans précédent en portant de graves accusations contre le gouvernement et les institutions, affirmant que les élections générales de 2019 étaient entachées d’irrégularités. Cependant, le jugement rendu par le Privy Council le lundi 16 octobre a considérablement affaibli les arguments avancés par l’opposition pour contester le déroulement des dernières élections législatives. Désormais, la stratégie du gouvernement en vue des prochaines élections générales consistera à discréditer l’opposition aux yeux de l’opinion publique tout en présentant le Mouvement socialiste militant (MSM) ainsi que son chef comme de fervents défenseurs des principes fondamentaux de la démocratie.

Pour Ram Seegobin, dirigeant du parti de gauche Lalit, le jugement du Privy Council a simplement confirmé la décision de la Cour suprême. « En réalité, il vient démontrer que les candidats de l’opposition n’ont pas pu fournir de preuves substantielles pour étayer l’allégation d’une fraude massive qui aurait été capable d’influencer les résultats des élections », dit Ram Seegobin. « Du côté de Lalit, nous avons soutenu que le processus électoral à Maurice comporte de nombreuses mesures de sécurité visant à prévenir toute fraude massive. Mais une grande partie de son efficacité repose sur la vigilance des candidats et des partis politiques », affirme Ram Seegobin.  Il fait aussi ressortir que lorsque les candidats de l’opposition parlementaire ont contesté les résultats des législatives de 2019 dans les circonscriptions, ils ont semblé confondre leur rhétorique politique avec ce qui peut être établi en justice. « Leur approche a été similaire à celle adoptée par Donald Trump en Amérique, en avançant des allégations de vol des élections. Il est vrai qu’il y a eu des bulletins manquants ou d’autres qui ont été égarés dans certaines circonscriptions, mais cela ne constitue pas une fraude massive ».

Le silence du MMM

 

Mais quelles sont les répercussions de ce jugement pour l’Alliance de l’opposition ? Bobby Hurreeram, qui est intervenu au Sun Trust lundi, prévoit l’éclatement de cette alliance. Et s’il n’avait pas tort ? Entre lundi et la publication de notre article, Paul Bérenger, leader du MMM, n’a pas encore commenté le jugement du Privy Council. Pourquoi ce silence des mauves ? Est-ce la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Ce silence du MMM laisse présager que Paul Bérenger savait que le Parti Travailliste s’était engagé dans une impasse face au Privy Council. Pourtant, il les a quand même suivis dans leurs délires !

Bonanga Lilongwe

 

Posted by on Oct 24 2023. Filed under Actualités, Featured, Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

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