Attaques du gang encagoulé et armé à la Citadelle : Anil Kumar Dip lance une sévère mise en garde contre ceux qui se croient au-dessus des lois…
« Zot bizin pans de fwa avan zot azir. Parski nou pou san pitie lor la »
Dans la matinée du mardi 24 octobre, le commissaire de police, Anil Kumar Dip, a réuni la presse pour donner quelques précisions sur les développements survenus après les incidents qui ont eu lieu lors d’un concert de solidarité à la Citadelle. Le chef de la police, s’est voulu rassurant en affirmant que les Casernes Centrales, prend toutes les mesures possibles pour mettre la main sur tous les coupables, de cet acte odieux. Et il a voulu rassurer la population que la situation est sous contrôle et qu’il n’y pas lieu de céder à la panique.
Le chef des Casernes Centrales a affirmé que depuis dimanche dernier, toute une procédure a été mise en place pour traquer et traduire en Cour, les suspects de cette attaque en bande. D’ailleurs, il a annoncé qu’un bon nombre d’officiers et d’équipes compétentes, ont été mis sur cette affaire. D’affirmer que ces derniers travaillent de jour comme de nuit pour apporter des résultats au plus vite. Et cela, jusqu’à ce que l’enquête soit bouclée.
Le chef de la police devait déclarer que parmi les personnes arrêtées, deux parmi sont issue de la force policière, ce qu’il trouve très malheureux. Cependant, a ajouté le CP, la police prendra les actions qui s’imposent contre quiconque, s’il est jugé coupable et cela peut-importe son statut.
Anil Kumar Dip a également soutenu que la police est consciente de son rôle dans la société et qu’il est au courant de l’importance de la sécurité, la stabilité et la paix dans un pays démocratique et multiraciale tel que Maurice. «Nous vivons en harmonie dans une société multiraciale, et nous devons continuer à préserver cette paix. Nous serons intransigeants envers ceux qui veulent perturber l’harmonie sociale. Nous ne pouvons pas accepter les actes qui se sont produits à la Citadelle » a ajouté le CP.
Le commissaire de Police trouve qu’il est malheureux qu’il y ait des individus malintentionnés qui ont incité à la violence, ont endommagé des instruments et semé la terreur. Il a lancé une mise en garde sévère à l’encontre de tous ceux qui cherchent à perturber la paix dans le pays. Et a affirmé qu’il sera sans pitié envers ces personnes. « Nous condamnons fermement les incidents qui se sont produits. Mo lans enn avertisman tre tre sever a bann dimounn ki pou krwar pou kapav pran lalwa dan zot lame. Zot bizin pans de fwa. Parski nou pou san pitie lor la. Nou pa kapav aksepte bann akt ki finn arive a La Citadelle ».
Le chef de la police a expliqué que selon la Constitution, il est du devoir de chacun de respecter les droits de notre prochain. Et il a avancé qu’il y aura d’autres arrestations qui surviendront dans cette affaire et de ce fait la police continue le travail sur le terrai. « Nous disposons de vidéos et de photos. Nou pa pou arete tan ki tou dimoun kin partisip ladan pa arete. Les arrestations suivront, surtout avec les information fournies par le public. Nous agissons au fur et à mesure que des informations nous parviennent. Nous allons continuer à faire notre travail » a-t-il déclaré.
Le CP a ensuite exhorté la population à ne pas céder à la panique. « La situation est sous contrôle. Les forces de police renforcent leur vigilance sur le terrain et surveillent également les réseaux sociaux », a souligné Anil Kumar Dip. De faire ressortir que les Field Intelligence Officers enquêtent intensément et que le nombre de patrouilles a augmenté.
Pour ce qui est de la formation, le chef de la police rassure que les agents des forces de l’ordre bénéficient d’un programme d’enseignement en continu afin de parer à toute éventualité. Il précise que la police prend en compte des critères spécifiques avant d’agir. Selon lui, le plus important est de s’assurer que la sécurité des citoyens soit respectée. « Nous mettons en avant la sécurité avant de prendre des actions qui pourraient créer plus de dégâts. Nous avons des critères suivant nos formations que nous prenons en compte », a-t-il déclaré.
Pour conclure, Anil Kumar Dip a cité Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne : « Tout le monde parle de paix mais personne n’éduque à la paix. On éduque pour la compétition, et la compétition marque le début de toutes les guerres. Quand on éduquera pour la coopération et pour nous offrir les uns les autres de la solidarité, ce jour-là alors on éduquera pour la paix ».