Recensement électoral : la barre d’un million pourrait être franchie
Le recensement annuel des électeurs est une obligation légale qui mobilise les efforts de milliers d’officiers à travers la République. Cette année, l’exercice a déjà commencé, marquant le début de la première phase d’un processus en trois étapes. Cette phase initiale, qui se termine le 10 février prochain, revêt une importance particulière alors que la barre du million d’électeurs pourrait être franchie dans notre pays.
Avec 2200 préposés déployés sur le terrain, le porte-à-porte électoral s’étendra sur trois semaines, visant à recenser la population en âge de voter. Le commissaire électoral, Irfan Rahman, exprime son espoir d’enregistrer pour la première fois un million d’électeurs, un chiffre significatif dans un pays comptant environ 1,2 million d’habitants. Malgré les défis rencontrés, le porte-à-porte reste un exercice électoral essentiel.
Cet exercice sera mené à Maurice, à Rodrigues et à Agaléga en dehors des heures de travail en semaine et toute la journée les week-ends. Les personnes ayant changé d’adresse devront s’inscrire à leur nouvelle résidence, et les jeunes atteignant l’âge de 18 ans avant le 15 août de cette année devront également se faire enregistrer.
Selon la Constitution, la nouvelle délimitation des circonscriptions entrera en vigueur après la dissolution du Parlement. Toutefois, pour anticiper ce changement, les officiers effectuant le porte-à-porte informeront dès à présent les électeurs des modifications éventuelles de leur bureau de vote pour les prochaines élections.
Il est important de noter que l’inscription des électeurs se déroule en trois phases tout au long de l’année. Après le recensement initial, les électeurs auront l’occasion de vérifier et de corriger leurs informations sur la liste provisoire publiée en avril, puis de demander des rectifications en mai si nécessaire.
À ce jour, selon la dernière mise à jour de la liste en août 2023, 991 327 électeurs sont enregistrés auprès de la Commission électorale, un chiffre qui devrait augmenter après l’exercice en cours. Ce processus de recensement continu garantit l’intégrité et l’exactitude du registre électoral, une étape cruciale dans la préservation de la démocratie et de la représentativité des citoyens.