Situation politique : Les explications clairvoyantes de Me Assad Peeroo
Les explications claires de Me Assad Peeroo ont suscité des débats depuis la révocation et la démission de Vikram Hurdoyal. Il est intervenu cette semaine sur les ondes d’une radio privée pour faire part de son opinion concernant ce que la presse appelle un bouleversement du calendrier électoral. Voici un résumé de son intervention à la radio.
C’est de l’étranger que l’avocat est intervenu en direct pour clarifier certaines choses et mettre un terme aux spéculations concernant la marge de manœuvre du Premier ministre après les événements impliquant Vikram Hurdoyal. Si la presse a tenté d’établir un parallèle entre la démission de Vikram Hurdoyal et celle de Vishnu Lutchmeenaraidoo en 2019, quelques mois avant les élections générales de cette année-là, Me Assad Peeroo est venu remettre les pendules à l’heure. “La situation, pour moi, est différente. Vikram Hurdoyal a été révoqué et j’ai pu suivre, de l’extérieur, les explications du Premier ministre. J’ai également remarqué que le ministre Hurdoyal n’a pas donné d’explication sur sa révocation, et même le Premier ministre a respecté son silence en public. Le Premier ministre a lui-même déclaré que Vikram Hurdoyal est toujours membre du MSM”, explique-t-il.
Assad Peeroo a ensuite fait référence à la constitution du pays pour étayer ses explications concernant les élections. “C’est la prérogative du Premier ministre de fixer la date des élections. Il peut les organiser avant ou après la date butoir. Il dispose de six mois après la dissolution du Parlement pour les tenir. Techniquement, nous avons jusqu’à mai de l’année prochaine pour les nouvelles élections”, précise Assad Peeroo. Selon lui, le Premier ministre a suffisamment de temps pour élaborer et peaufiner sa stratégie, « tout cartes de la victoire li enkor dan la main Premier ministre », soutien Assad Peeroo.
Pour l’avocat, l’opposition a épuisé toutes ses ressources politiques et se retrouve sans stratégie. « Kan nou get lott cote, Ramgoolam Premier ministre, Bérenger vice-Premier ministre et nous conner li pe impose so volonté lor Ramgoolam et le PMSD comme d’habitude. Mo pas pe tende lepep pe accepté Navin Ramgoolam couma Premier ministre lor terrain kuma l’opposition pe rode faire croire. L’opposition pe blow his own trumpets», dit-il. Il affirme que c’est la population qui décidera entre un Premier ministre qui a travaillé dur pour le développement du pays et une opposition dépourvue de plans pour l’avenir.