Premier sommet de l’AES : le Burkina, le Mali et le Niger instaurent une Confédération
La Confédération AES est attendue sur le terrain du développement économique, social et infrastructurel, ainsi que sur celui de la lutte anti-terroriste. 2 volets clés concentrant d’énormes défis dans la région ouest-africaine, et à l’aune desquels son action sera jaugée sur les prochains mois.
Les dirigeants du Niger, du Mali et du Burkina Faso se sont réunis hier à Niamey dans le cadre du 1er sommet de l’Alliance des Etats du Sahel. Ils ont institué une « Confédération », conformément aux propos d’Abdourahamane Tiani (Niger) qui a affirmé à l’ouverture de la séance que les peuples de 3 pays ont « irrévocablement tourné le dos à la CEDEAO ».
Ce meeting a accouché de résolutions officielles, dont la dotation d’instruments pour financer la politique socio-économique de la nouvelle Confédération, ainsi que la facilitation de la libre circulation des personnes, biens et services dans son espace géographique.
Dans leur déclaration, les chefs de junte ont également insisté sur le respect mutuel de « la souveraineté et des intérêts » de leurs Etats, principal élément de la discorde qui les a opposés ces derniers mois au bloc de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest.
Cette dernière tient dimanche prochain à Abuja, un sommet ou il sera discuté, entre autres, des nouveaux rapports avec les pays de l’AES.