Protestations de l’Opposition :« C’est ene affront à la démocratie parlementaire », réagit Me Yatin Varma…
Nita Deerpalsingh fustige l’Opposition en parlant de « bien vilain » de « honte » et « des voyous ».
Adrien Duval est désormais le nouveau Speaker. Il a prêté serment ce jeudi après-midi. Il succède à Sooroojdev Phokeer qui a soumis sa démission la veille. Sous les huées et protestations de l’opposition : Adrien Duval a été forcé d’interrompre son discours de remerciement.
À la reprise des travaux parlementaires : « Je souhaite que mon mandat contribue à renforcer notre démocratie parlementaire », dit-il.
Un speaker issu des rangs d’un parti siégeant dans l’opposition est une première à Maurice. Hier, à l’Assemblée nationale, Adrien Duval, jeune avocat, a prêté serment au Parlement, qualifié de temple de la démocratie, en l’absence des membres de l’opposition. Le comportement de l’opposition a surpris plus d’un.
Issue du PMSD, toujours dans l’opposition, L’élection d’Adrien Duval comme speaker fut présentée par le Premier ministre et la majorité comme une avancée pour la démocratie. Le comportement de l’opposition par contre a été très vite décrié comme indigne et honteux.
Si l’ancien attorney Général Yatin Varma n’a pas tardé à réagir en qualifiant cet acte comme « un affront à la démocratie parlementaire ».
L’ancien Attorney General, Me Yatin Varma, condamne le comportement des députés de l’opposition, aujourd’hui, au Parlement. Pour l’homme de loi, ces derniers auraient dû faire preuve de respect envers ce poste constitutionnel qu’est celui de speaker de l’Assemblée nationale.
Il qualifie les huées de l’opposition lors de l’élection d’Adrien Duval comme un affront à la démocratie parlementaire.
Nita Deerpalsing ancien député rouge sur sa page Facebook a qualifié le comportement de l’opposition comme « bien vilain » de « honte » et « des voyous ». Elle a lancé une pique envers Paul Bérenger en faisant référence des grèves sauvages et illégales des années 70, au temps où SSR était Premier ministre.
Certains se sont même demandé si le problème au Parlement était vraiment Phokeer ou l’opposition.