Bail de la famille Obeegadoo : Mentalité captivité
La crédibilité de Steven Obeegadoo, Deputy Prime minister ministre des Terres et du Logement et ministre du Tourisme, est mise à l’épreuve à cause du renouvellement d’un bail en faveur de Primerose Obeegadoo, comme le souligne Ajay Guness
Voilà une autre aberration et on ne comprendra jamais comment certains politiciens et journalistes peuvent tomber dans une telle bassesse en prenant des Mauriciens pour des cons uniquement pour tenter des points ou faire du sensationnel.
Pourquoi n’y a-t-il jamais de débat sur l’accaparement des terres par une oligarchie, aux dépens des familles pauvres et des descendants d’esclaves ? Pourquoi aucune enquête ou émission radiophonique n’est-elle consacrée à l’obtention de terres et autres biens par les familles Lagesse, Harel, Dalais, Espitalier-Noël, Pilot, Pitot, Giraud ou d’Unienville auprès de l’État ?
Guness semble avoir oublié que son leader, Paul Bérenger, avait proposé en 2004 d’accorder des terres à IBL à Agaléga pour la construction de chalets. Le Président est-il frappé d’amnésie ou sélectif dans ses critiques ?
Le bail de la famille Obeegadoo date de plus de vingt ans. Désormais, l’Opposition semble découvrir des problèmes qu’elle n’a jamais mentionnés auparavant. Comme le disait le défunt Kaya : “Kan pou fini avec sa mentalité captivité la.”
Quand l’oligarchie accapare les terres de l’Etat ou d‘autres individus privé c’est ‘silence on développe’ mas quand c’est un descendant d’esclave ou de coolie qui veut investir et progresser, là il y a toujours des problèmes.
Combien de membre de l’Opposition ou leurs familles ont obtenu des baux sur les terres de l’Etat depuis les années 40-50 jusqu’à ce jour. Il faudrait peut-être compiler cette liste un séjour.
Combien de membres de l’Opposition, ou leurs familles, ont obtenu des baux sur des terres de l’État depuis les années 1940-1950 jusqu’à aujourd’hui. Une compilation de cette liste serait peut-être révélatrice.
Ajay Guness se remémore-t-il le procès relatif à la rénovation de son bureau, qu’il a gagné de justesse grâce à un vice de procédure, aidé par son avocat, Ivan Collendavelloo ?
C’est Navin Ramgoolam qui avait instauré un comité ministériel après les élections de 2005 pour enquêter sur de possibles cas de corruption. Ce contexte soulève des questions sur les mesures de transparence au sein de notre gouvernement et sur la responsabilité des élus.