Algérie : le qatari Al Rayan veut investir dans l’agriculture irriguée
L’Algérie est confrontée depuis plusieurs années à une sécheresse persistante qui affecte la disponibilité de ses ressources en eau comme dans la plupart des pays d’Afrique du Nord. Dans le pays, l’investissement dans l’irrigation agricole est encouragé pour soutenir la production agricole.
En Algérie, l’Office national des terres agricoles (ONTA) a délivré le vendredi 20 septembre dernier, un certificat de qualification pour l’exploitation d’une concession agricole à la société qatarie, Al Rayan. Ladite concession est un domaine de 1 811 hectares basé à Hassi El F’hel dans la wilaya d’El Menia dans le sud du pays.
Selon les informations relayées par l’agence Algérie presse service (APS), la société Al Rayan, prévoit d’investir dans la production agricole irriguée de culture stratégique, en l’occurrence les céréales et les cultures fourragères. « Il sera procédé prochainement à l’installation de 27 pivots d’irrigation dans le but d’élargir les superficies irriguées de diverses filières agricoles. L’objectif étant d’élargir le projet à d’autres superficies si les résultats sont encourageants et la production abondante dans ce créneau d’investissement », a déclaré Djakhdem Hadj Aissa, représentant de la société Al Rayan.
Par ailleurs, la société bénéficiera du soutien des autorités locales à travers l’accélération du processus d’attribution d’autorisation de forage de puits agricoles ou encore des programmes d’appui et d’accès aux semences mis en œuvre par le gouvernement. Alors que le coût du projet n’a pas encore été révélé, les responsables estiment que cet investissement devrait contribuer à l’expansion des périmètres irrigués dans la région.
En Algérie, la superficie des surfaces agricoles irriguées était évaluée à près de 1,5 million d’hectares par le ministère de l’Agriculture en 2021, ce qui représentait près de 17 % de la surface agricole utile (SAU) du pays. Pour rappel, le pays d’Afrique du Nord est classé parmi les pays les plus exposés au stress hydrique, avec une pluviométrie de 89 mm par an, principalement concentrée dans le nord du pays.