Un président de D4 italienne suspendu pour racisme et violences
La dolce vita
Michele Criscitiello, boss de la chaîne de sport en continu Sportitalia, ainsi que président de la Folgore Caratese (Serie D), vient de se prendre une claque bien mérité : 18 mois de suspension après une performance hors normes…
Selon le média napolitain Fanpage.it, lors d’un match contre le Club Milano, l’homme a enchaîné les actions digne d’un candidat à l’élection américaine : insultes racistes envers l’arbitre à la mi-temps, tentative de l’intimider en le poursuivant jusqu’à son vestiaire, crachats sur des joueurs adverses en fin de partie, sans oublier d’allumer une bagarre générale pour couronner le tout. Bref, en super vilain, on lui met 10/10.
Encore le coup de la cabale politico-médiatique
La sanction est tombée : interdiction d’accès aux stades jusqu’en 2025, 4 000 € d’amende pour son club, et deux matchs à huis clos pour la Folgore. Mais Criscitiello, pas du genre à s’écraser, crie au complot. Sur Twitter, il a dégainé un communiqué où il accuse la FIGC et son président Gravina de vouloir le faire taire : « La Fédération pense intimider ceux qui dénoncent ce qui se passe. Je ne suis pas licencié fédéral. Des procès-verbaux inventés. Aucune preuve. Nous allons démontrer leur complot. On m’avait dit « il va payer », mais inventer tout cela est trop. La bataille médiatique contre Gravina et la FIGC passe de la télévision au terrain. Tout est faux. ».