Exposition à l’occasion de la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone
Le ministre Kavi Ramano : Cette journée permet de faire un état des lieux de la situation
Une exposition visant à sensibiliser le public au changement climatique et à l’appauvrissement de la couche d’ozone, a été lancée la semaine dernière à la mairie de Port-Louis. Le but de cette activité est aussi d’encourager la participation active du public à la préservation et à la protection de la couche d’ozone.
L’événement a été organisé dans le cadre d’une série d’activités destinées à marquer la Journée internationale de la préservation de la couche d’ozone 2023. Le thème de la célébration de cette année est : “Protocole de Montréal : préserver la couche d’ozone et réduire le changement climatique”. Etaient présents, le ministre de l’Environnement Kavydass Ramano, la coordinatrice résidente des Nations Unies pour Maurice et les Seychelles, Lisa Simrique Singh, le maire de Port Louis, Mamode Issop Nujuraully, et d’autres personnalités.
Prenant la parole, le ministre de l’Environnement, a déclaré que la Journée mondiale de l’ozone offrait une excellente occasion de faire connaître les succès et les derniers développements du protocole de Montréal. Sans oublier, qu’il assure un soutien accru à la stratégie nationale de mise en conformité parmi le public et les principales parties prenantes.
Le ministre Kavydass Ramano a fait remarquer qu’à la suite de la découverte du trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique en 1985, le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a été signé en 1987. Le but, sauvegarder la couche d’ozone en réglementant la production et la consommation mondiales de substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dans le but d’éliminer progressivement ces produits chimiques.
“L’île Maurice est devenue partie au protocole en 1992 et s’est engagée activement dans la mise en œuvre de ses dispositions, y compris la mise en œuvre du plan de gestion de l’élimination progressive des hydrochlorofluorocarbures (HCFC). “Actuellement, les projets mis en œuvre ont permis à Maurice de réduire sa consommation de HCFC de 8 tonnes potentielles d’appauvrissement de la couche d’ozone en 2013 à 1,81 en 2022”, a-t-il indiqué.
“Selon la National Aeronautics and Space Administration, le trou se réduit et la couche d’ozone devrait retrouver les valeurs de 1980, c’est-à-dire avant l’apparition du trou d’ozone, vers 2066 sur l’Antarctique, vers 2045 sur l’Arctique et vers 2040 pour le reste du monde”, a souligné le ministre.
En outre, le ministre Ramano a déclaré que le ministère menait des campagnes de sensibilisation et des programmes de formation sur l’application de la loi afin de traquer le commerce illégal de substances appauvrissant la couche d’ozone.
Par la même occasion, le ministre a remercié le secteur privé, les organisations non gouvernementales et la société civile d’avoir permis au ministère d’atteindre les objectifs fixés. De plus, il a appelé les parties prenantes à collaborer pleinement avec le ministère pour établir et mettre en œuvre le plan de gestion de la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC).
Quant à la coordinatrice résidente des Nations Unies pour Maurice et les Seychelles, Lisa Simrique Singh, elle a présenté les dernières mises à jour scientifiques concernant la couche d’ozone. “Le protocole de Montréal”, a-t-elle souligné, “est l’un des accords multilatéraux sur l’environnement les plus réussis, qui a permis de sauvegarder la couche d’ozone en éliminant progressivement près de 99 % des substances appauvrissant la couche d’ozone interdites, comme l’a indiqué le groupe d’évaluation scientifique des Nations unies”. Elle a également félicité le gouvernement mauricien d’avoir pris des mesures audacieuses pour contribuer à la protection de la planète.
Pour sa part, le maire Mamode Issop Nujuraully a expliqué l’appauvrissement de la couche d’ozone tout en soulignant la mise en œuvre du protocole de Montréal pour sensibiliser à l’importance de la préservation de la couche d’ozone. Il s’est attardé sur les conséquences du changement climatique sur le monde, ajoutant que le gouvernement ne ménageait pas ses efforts pour contribuer à la préservation de la couche d’ozone.
A cette occasion, un protocole d’accord a également été signé et a été suivi par la remise d’unités de récupération.
Parmi les autres activités organisées par le ministère de l’environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique figurent des ateliers, des formations, des émissions de radio et des conférences dans les centres d’aide sociale.